Illusionniste québécois de 32 ans, Luc Langevin vous transporte dans un univers encore méconnu. Entre science et magie, l’artiste se démarque grâce à un art précis et saura vous bluffer à la perfection ! A quelques jours de son spectacle intitulé Créateur d’Illusions, qui se déroulera sur la scène du Casino de Paris, du 10 au 20 février prochain, Potins.net a eu la chance de partir à la rencontre du jeune illusionniste.
C’est la première fois que vous présentez votre spectacle en France Créateur d'Illusions. Sans trop nous en dévoiler, à quoi doit-on s'attendre ?
On doit s’attendre à un spectacle loin des clichés que l’on retrouve habituellement dans les spectacles de magie. Tout d’abord, je n’ai pas d’assistante, je ne scie personne en deux et je ne sors pas de lapin de mon chapeau magique ! Ce sont des illusions inédites, vous ne verrez personne d’autre les faire car elles ont été créées sur mesure pour le spectacle. Il y a un fil conducteur, une histoire que je raconte à travers les différents numéros. Mon histoire. Tout cela est enrobé d’une scénographie qui rappelle celle de Jules Vernes, accompagnée d’une musique originale imaginée avec mon équipe.
Dans votre spectacle, vous faites également participer le public présent…
Oui, c’est un spectacle très interactif où le public est également amené à participer, de leur siège ou bien en montant sur la scène. Il y a de la grande illusion, mais aussi des tours de micro-magie qui nécessitent de plus petits accessoires, d’où l’intérêt de faire monter quelqu’un sur scène.
Vous avez une formation scientifique : bac en génie physique, une maîtrise en optique. Vous avez également commencé un doctorat en biophotonique. Est-ce la raison pour laquelle vous donnez cette dimension scientifique à vos tours ? Est-ce une façon de vous démarquer des autres magiciens ?
J’ai toujours été attiré par ce domaine. Le monde est commandé par les mathématiques, la physique… Je crée des illusions à partir de la science, il y a donc une sorte de thématique scientifique qui enrobe chacun de mes numéros. Attention, ce n’est pas lourd, ni académique. On reste vraiment dans le divertissement ! Je suis illusionniste, magicien, physicien, et c’est ce qui me distingue principalement des autres magiciens. C’est en quelque sorte ma signature.
Combien de temps avez-vous mis à confectionner ce spectacle ?
Cela m’a pris énormément de temps, un peu plus d’un an. Il faut penser à une mise en scène unique, une musique, inventer de nouveaux tours… Tout cela prend énormément de temps et nécessite beaucoup d'imagination.
Depuis combien de temps faites-vous de la magie ?
Je pratique la magie depuis que je suis tout petit. Tout à commencé lorsque j’avais 6 ans, grâce à une émission de télévision où Michel Cailloux apprenait aux enfants à faire des tours de magie. Grâce à lui, j’ai appris moi-même à faire des tours. C’est une réelle passion.
Avez-vous des magiciens de référence ?
Oui. Le magicien David Copperfield, bien évidemment. Je pense que c’est une référence pour tous les magiciens. J’admire également Derren Brown, un mentaliste anglais. C'est un artiste auquel je peux très facilement m'identifier.
De cette passion est né votre spectacle, comment en êtes-vous arrivé là ?
J’ai commencé à la télévision au Canada, dans une série appelée « Comme par magie » en 2009, où j’ai pu faire connaître au public mon univers grâce à plusieurs de mes tours. Ensuite, tout s’est enchaîné très vite.
Vous êtes aujourd’hui sur scène, mais vous avez également eu l’occasion de faire de la magie dans la rue. Y’a-t-il une grande différence entre ces deux lieux ?
Oui, la différence est incontestable. Mes tours sont minimalistes et il faut une certaine proximité avec l’autre. La rue offre cette atmosphère plus intimiste. J’ai réalisé plus de 400 illusions dans la rue ! Sur scène, j’utilise de plus gros objets comme des cartes, ou bien des billets… Lorsque j’utilise de plus petits objets, ils sont projetés sur écran géant.
Qu’est-ce qui vous plaît particulièrement dans ce métier ?
J’aime faire rêver les gens, qu’ils soient émerveillés devant un tour de magie, mais aussi qu’ils participent. J’aime ce contact unique avec le public. Parfois ça peut rater, mais c’est vraiment très très rare !
Vous venez tout droit du Québec. Le public canadien est-il différent du public français ?
Le public français est plus intellectuel, peut-être un peu plus hésitant contrairement au public canadien. La magie n’a pas autant sa place en France, mais les français sont demandeurs. Pour le moment, je n’ai pas à me plaindre, tout se passe bien.
Pensez-vous que le public doit connaître les secrets d’un magicien ?
Non, je ne pense pas ! Mais quelques fois, certains secrets sont aussi intrigants que les tours eux-mêmes…
Et donc au final, comment doit-on vous présenter ? Illusionniste, magicien, scientifique ?
Je préfère le terme illusionniste, ou créateur d’illusions comme le nom de mon spectacle !
Pour en découvrir un peu plus sur Luc Langevin, n'hésitez pas à visiter son site officiel, mais aussi de vous rendre sur sa chaîne YouTube, où de nombreux tours incroyables vous sont proposés !
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