Le directeur des éditions Les Arènes explique dans une lettre adressée aux lecteurs du magazine Livres Hebdo les raisons qui l'ont poussé à publier le livre de Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment.
Malgré ou grâce à l'énorme polémique que ce livre a suscité, Merci pour ce moment est un énorme succès commercial. Le tirage global du livre approche la barre des...600 000 exemplaires.
A défaut de ne se faire que des amis avec, ce livre aura permis à l'ex première dame de France de se faire beaucoup d'argent. Sur ce point, il n'y a aucun doute.
Laurent Beccaria, le PDG des Arènes, la maison qui a édité le best-seller de cette fin d'année 2014, tente de balayer les nombreuses critiques dont le livre Merci pour ce moment a été l'objet. Une partie de la lettre ouverte écrite par l'éditeur a été publiée avant-hier dans Livres Hebdo.
Est-ce le livre qui est scandaleux ou son traitement médiatique ? Les lecteurs en seront seuls juges sur la durée.
Laurent Beccaria insiste sur cette rupture, sur ce décalage existant entre les médias et les lecteurs du livre. Les médias n'ont pas été tendres vis-à-vis du livre de Valérie Trierweiler, et pourtant Merci pour ce moment est un véritable succès de librairie. On pourrait lui rétorquer que certes les médias ont globalement émis des critiques négatives sur le livre mais en ont tout de même parler. Qu'on en parle en bien ou en mal, qu'importe! tant qu'on en parle... Il n'y a donc pas de réelle opposition entre le traitement médiatique du livre et son succès commercial.
L'éditeur en profite aussi pour évoquer la genèse du livre. C'est un certain Florent Massot, qui travaille lui aussi aux Arènes, qui lui aurait appris en début d'année que Valérie Trierweiler cherchait un éditeur. Toutes les grandes maisons d'édition auraient voulu signer le contrat, mais ce sont Les Arènes qui sont choisies.
Peu de temps après, Laurent Beccaria rencontre l'ancienne compagne de François Hollande.
Il se dégage d'elle quelque chose de libre, de franc et de droit.
Déclare-t-il. Séduit par la personne, il décide d'éditer le livre. C'est le début de 4 mois de travail intensif.
Quant au mode de rémunération de Valérie Trierweiler : "pas de chèque mirobolant mais des droits d'auteur confortables". Vu le succès commercial du livre, cette option apparaît rétrospectivement comme la plus intéressante...