Voilà déjà trois ans que Jean-Luc Delarue, l’animateur et producteur, est décédé des suites d’un cancer de l’estomac et du péritoine. L’occasion pour sa maman, Maryse, de sortir du silence et de se confier sur ce drame qui hante sa vie à jamais.
Le 24 août 2012, Jean-Luc Delarue disparaissait après avoir lutté de nombreux mois contre le cancer qui le rongeait de l’intérieur. Sa mère avait décidé de ne pas sur médiatisé son décès, mais les problèmes liés à son héritage ont rapidement fait la une des actualités. Pour Maryse, c’en était trop, elle a choisi de faire son deuil en silence, de son côté.
Mais maintenant, les polémiques, les rumeurs et les critiques sont terminées. Du moins c’est ce que nous croyons car en réalité, la guerre pour la succession de l’animateur vedette de France 2 est loin d’être terminée. Cela dit, elle a décidé pour faire plaisir à ses fils, de briser les tabous en se confiant à Christophe Janin, ex-collaborateur de « JLD », et ami de la famille. Maryse soufre terriblement, mais elle le dissimule fort bien. Aucune mère ne se remet jamais de la disparition de son enfant, et ses confessions sont pour elle une sorte de thérapie.
Il faut dire qu’elle a énormément de regrets. Maryse et Jean-Luc Delarue ne se voyaient plus du tout depuis quelques années. Elle a appris ses problèmes de drogue ainsi que sa grave maladie par la presse. Lorsqu’elle a appris cette terrible nouvelle, elle est montée sur Paris pour aller voir son fils à l’hôpital. Mais Jean-Luc Delarue avait donné des consignes très strictes : surtout ne pas laisser entrer sa mère…
Ils étaient pourtant très proches au début de sa carrière, Maryse étant particulièrement fière de la réussite incroyable de son fiston. Mais à trop s’approcher du soleil, on se brûle… et Maryse avait prévenu son fils, lui demandant à quoi ça servait de vouloir toujours plus, de gagner toujours davantage d’argent. Plutôt que d’écouter sa maman, il avait décidé de couper les ponts.
Il faut dire que Jean-Luc Delarue a toujours souffert d’un complexe d’infériorité, persuadé d’être le mauvais petit canard de la famille. Sa maman était professeur à la fac et a été la plus jeune agrégée de France des années 1960. Son frère, Philippe, était également extrêmement doué. Jean-Luc Delarue était sans doute moins intellectuel, mais il a voulu prouver à tout le monde ce dont il était capable, quitte à y laisser sa santé :
Mauvais élève dans une famille de prof – le pauvre !- Jean-Luc pensait qu’on accordait énormément d’importance à la culture générale, aux études, au savoir. Il avait l’impression qu’il lui manquait quelque chose. Le succès n’y a rien fait. Il est mort à quarante-huit ans et évidemment c’est un énorme manque pour nous. Mais il a eu deux vies. C’est comme s’il avait vécu quatre-vingt seize ans…
Une jolie manière de continuer à faire vivre son fils trop vite parti. On sent le désespoir d’une mère qui ne se remettra jamais de la perte de son enfant, d’autant plus qu’ils étaient brouillés. Triste, très triste même…