L’actrice signe son retour au cinéma dans le dernier long-métrage de Louis Julien Petit. En pleine promotion de Carole Matthieu, qui traite de réalité sociale, Isabelle Adjani enchaîne les interviews pour se confier sur son retour sur le devant de la scène, sur son rôle dans le film, mais surtout pour donner son point de vue sur toute l’actualité.

Interrogée par un journaliste du Journal du Dimanche, la comédienne de 61 ans a donné son avis sur les réseaux sociaux :

Je n'ai aucun profil Facebook, Twitter ou Instagram. Je n'ai pas envie de devenir dingue, ni d'être référencée... Il est prouvé que le Q. I. des générations futures sera réduit. Le prix à payer pour vivre hyper connectés? Non, cette modernité, je n'y adhère pas.

A l’inverse de son fils, le mannequin Gabriel-Kane Day-Lewis, né de sa relation avec Daniel Day-Lewis, Isabelle Adjani reste très hostile à toute forme de relation virtuelle :

Je suis si triste quand je vois les enfants se livrer en pâture sur les réseaux sociaux, s'exposer à l'humiliation pour une reconnaissance virtuelle. Sans parler de la mise à nu, au sens propre et figuré, de stars de pacotille.

Quant à la famille qui représente le mieux ce concept, Isabelle Adjani lui réserve un petit tacle dont elle a le secret :

Le marché des Kardashian ? Hahaha ! Quelle horreur ! Cette perspective me donne plus envie d’aller vivre avec les fennecs, les animaux les plus timides au monde ou dans une grotte.

Mais Isabelle Adjani n’est pas non plus convaincue par la politique actuelle. Quant à la polémique du burkini, elle la juge « ridicule » et « dangereuse » :

Je suis toujours mal à l'aise quand on veut imposer la liberté à coups d'interdits. On ne peut refuser à des femmes d'aller à la plage à cause d'une tenue, même si celle-ci relève d'un néo-fondamentalisme archaïque, et peut à juste titre choquer.