Comme l’avait annoncé le site Puremedias, Maïtena Biraben avait appris son départ au poste de présentatrice du Grand Journal par voie de communiqué de presse le 2 juin. Le soir de cette annonce, Yann Barthès dans Le Petit Journal sur Canal + évoquait sans ambiguïté le licenciement de l’animatrice :

Permettez-moi juste d’avoir un mot personnel. Une pensée pour Maïtena Biraben et Ali Baddou qui ont appris aujourd’hui qu’ils quittaient Canal +. Je vous embrasse Maïtena et Ali.

L’information a été confirmée par le site Les Jours ce jeudi 28 juillet. Selon eux, Maïtena Biraben qui est en CDI sur Canal + depuis 2008 a été convoquée le 29 juin dernier pour un entretien de licenciement. Il semble que le motif retenu est « la faute grave ».

Les dirigeants de la chaîne cryptée lui reprocheraient

d’avoir tout fait pour aboutir à une situation de blocage pour se faire payer sa clause de sortie, alors qu’elle voulait partir.

Bien que Maïtena Biraben n’ait pas souhaité répondre au site Les Jours, ce dernier affirme que l’animatrice dispose « d’un contrat mirobolant » au sein du groupe Canal +.

Le contrat de travail de la journaliste avait été renégocié pour reprendre en urgence Le Grand Journal à l’été dernier. Un article de cet accord ferait mention d’importantes indemnités en cas de rupture, sauf si le motif de fin de contrat est la faute grave ou lourde.

Dans un premier temps, la direction de Canal+ a tenté de signifier à Maïtena Biraben que peut-être, on pourrait s’arranger avec ce contrat un peu trop généreux. Réponse : signé, c’est signé. Alors du coup, Canal+ a choisi la manière forte : licenciement, faute grave, mise à pied. Ce qui évite le paiement de sa clause de sortie.

A écrit Les Jours, qui précise que Maïtena Biraben, qui a été mise à pied, aurait prévu d’entamer une procédure aux prud’hommes pour licenciement abusif.