Dix personnes sont jugées pour cyberharcèlement et diffusion de fausses informations concernant Brigitte Macron. Ces faits remontent à plusieurs années, alimentant une rumeur persistante et infondée selon laquelle la Première dame serait née homme, sous le nom de son frère. L'audience, qui se tient les 27 et 28 octobre 2025, pourrait avoir des conséquences lourdes pour les prévenus.
L'origine et la diffusion d'une rumeur nauséabonde
L'affaire trouve son origine dans une campagne de désinformation orchestrée sur les réseaux sociaux, visant à propager une théorie du complot particulièrement malveillante à l'encontre de Brigitte Macron. Les prévenus sont accusés d'avoir activement participé à la diffusion de ces fausses informations, souvent qualifiées de cyberharcèlement sexiste. La peine encourue pour de tels faits peut aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement et une amende conséquente.
Parmi les dix personnes convoquées devant le tribunal, certaines sont connues pour leur implication dans la mouvance complotiste. C'est le cas notamment d'Aurélien Poirson-Atlan, figure bien identifiée de ce milieu, et de Delphine J., qui n'en est pas à ses premières démêlés judiciaires avec le couple présidentiel français. D'autres prévenus sont accusés d'avoir relayé la rumeur, parfois en partageant des publications émanant de personnalités étrangères, comme l'influenceuse américaine d'extrême droite Candace Owens.
La riposte judiciaire de la Première dame
Face à cette attaque répétée et particulièrement virulente, Brigitte Macron a décidé de ne pas laisser ces allégations infondées prospérer. Elle a déposé plainte, déclenchant ainsi la procédure judiciaire qui mène aujourd'hui à ce procès. Cette démarche souligne la détermination de la Première dame à défendre sa vie privée et à lutter contre les cyberharcèlements dont elle a été victime.
Les débats qui se tiendront durant ces deux journées de procès mettront en lumière les mécanismes de propagation de la désinformation à l'ère numérique.