La production de L’amour est dans le pré a mis les petits plats dans les grands pour le vingtième anniversaire de l’émission phare de M6. De nombreux anciens candidats du programme de romance ont fait leur retour à l’écran pour cette édition spéciale, dont la deuxième partie sera diffusée ce lundi 15 décembre 2025.
Un rendez-vous incontournable pour les fans. Malgré tout, d’anciens agriculteurs et certaines prétendantes ont fait l’objet de critiques virulentes sur les réseaux sociaux. Auprès de nos confrères de Télé-Loisirs, la productrice Gabriella Mather a évoqué ce problème. Selon ses propos, cette vague de haine fragilise l’émission et pourrait compromettre les prochaines saisons.

L’amour est dans le pré : la production tire la sonnette d’alarme
À l’ère du numérique, chacun peut exprimer son opinion sur tout. Et ceux qui s’exposent doivent accepter d’être jugés. Seulement, les détracteurs prennent un malin plaisir à critiquer les agriculteurs et leurs prétendantes qui participent à L’amour est dans le pré. Cette année, plusieurs participants en ont fait les frais. C’était notamment le cas de Célia, éleveuse de chevaux en Occitanie. Elle a été violemment prise à partie sur les réseaux sociaux.
Lors de cette récente interview, Gabriella Mather a dénoncé cette vague de haine sur la Toile. D’après elle, ces commentaires virulents sont à l’origine de la baisse du nombre de courriers reçus par les candidats. "Je pense que les réseaux sociaux y sont pour beaucoup. Les gens appréhendent. On se rappelle tous de Patrice et Justine (saison 18, ndlr). Elle s'en est pris plein la tête sur les réseaux sociaux. Elle fait jurisprudence", explique-t-elle.
Et de poursuivre :
Je pense qu'il y a beaucoup de gens que ça peut freiner et qui n'ont pas envie de vivre la même chose. Je pense que ça plombe pas mal. On sent qu'il y a une crainte. Quand on a les gens (futurs prétendants, ndlr) au téléphone, ce n'est pas qu'ils nous disent qu'ils ne veulent pas passer à la télévision, mais qu'ils ont peur de ce qu'on va dire sur eux sur les réseaux sociaux. Et c'est quelque chose que l'on n'avait pas il y a quatre-cinq ans.
"C'est vraiment dur"
Karine Le Marchand et ses équipes semblent parfois dépassées par la situation. "C'est l'enfer !", déplore la productrice de l’émission. Et cela pourrait remettre en question l’avenir du programme : "Ça va mettre à mal l'émission un jour".
Dans la foulée, Gabriella Mather a évoqué le cas d’une prétendante de la saison 20, dont elle n’a pas révélé l’identité, qui a beaucoup souffert lors de la diffusion. "C'est tous les jours qu'elle m'appelle pour prendre du recul, faire la part des choses entre son histoire et les jugements sur les vécus. C'est vraiment dur", confie-t-elle.
La production continue d’être présente pour les agriculteurs et les prétendantes qui sont victimes de cyberharcèlement. Malgré tout, la situation est particulièrement difficile à gérer. "Je ne sais pas ce que l'on peut faire ni comment on peut arranger ce problème, je me sens vraiment démunie", conclut Gabriella Mather.
Et vous, qu’en pensez-vous ?