Julien Lieb a fait du chemin depuis son passage au château de Dammarie-les-Lys. Le finaliste de la Star Academy en 2023 n’a pas à rougir devant Pierre Garnier, le grand gagnant de cette édition. Après sa participation au télé-crochet de TF1, le jeune chanteur, originaire de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, a également entamé une carrière solo. Et il vient de sortir de son tout premier album baptisé Naufragé.

Auprès des journalistes de Ciné Télé Revue, le camarade d’Héléna s’est livré comme rarement auparavant sur ce projet très personnel. Et à cette occasion, il a fait de bouleversantes révélations sur la tragédie qui a marqué son enfance.

Une chanson dédiée à son défunt père

Perdre un proche reste sans doute l’expérience la plus douloureuse à affronter. Ceux et celles qui y ont été confrontés peuvent en témoigner. De son côté, Julien Lieb s’est servi de son talent artistique pour exprimer sa peine. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les paroles de son titre L’horloge brûle, figurant dans son premier album, sont particulièrement bouleversantes.

Le morceau est en hommage à son père parti trop tôt. Et lors de cette récente interview, celui qui a pris la défense d’Ebony, victime de racisme, a fait de touchantes confidences à ce sujet. "C'était un homme plein de paradoxes. Il était militaire et parachutiste. Il était très dur et strict, mais aussi capable d'une grande tendresse", révèle-t-il.

Et d’ajouter :

Il était très dur et strict, mais aussi capable d'une grande tendresse. Il avait un amour inconditionnel pour ses enfants, et pour ma mère (…) Avec le recul, je pense qu'il m'a transmis cet amour profond pour la femme qui partage ta vie, ainsi que cette faculté à admirer autant ses failles que sa force. J'ai aussi hérité de sa rigueur et de sa discipline (...) J'avais constamment de l'émotion dans la voix. Ma maman a beaucoup pleuré en l'écoutant.

Julien Lieb pris dans un "cercle vicieux"

La mort de son père avait profondément bouleversé sa vie. L’enfant s’était retrouvé sans repères, incapable de faire face à cette absence. "Je suis complètement parti en vrille. À l'époque, j'étais un garçon gentil, avec une coupe au bol, je bégayais et j'étais un peu en surpoids", a-t-il confié.

À la mort de mon père, j'ai ressenti une colère immense contre le monde entier. J'avais l'impression que tout le monde était contre moi. Ma famille s'est aussi un peu déchirée. C'était une période extrêmement difficile. J'ai enchaîné plusieurs dépressions profondes et je n'avais aucune estime de moi-même. Il m'a fallu beaucoup de temps pour sortir de ce cercle vicieux.

Des confidences bouleversantes.