De Hollywood à sa nouvelle vie à Santa Barbara, en passant par sa période sous les ors de Buckingham Palace, Meghan Markle possède un profil pour le moins exposé aux yeux du grand public. Difficile de ne pas envisager qu'elle puisse attirer l'attention de délinquants malintentionnés qui verraient en elle la perspective d'une juteuse rançon.

Face au risque très réel d'un enlèvement, la maman du petit Archie ne semble vouloir prendre aucun risque. Ainsi, elle s'est elle-même préparée à une éventualité effrayante.

Meghan Markle se forme avec des spécialistes

C'est une révélation qui se trouve au sein de Harry et Meghan, libres (Finding Freedom), la biographie des Sussex, dont la parution il y a quelques jours a déjà fait couler beaucoup d'encre. Ses auteurs, Omid Scobie, spécialiste de la royauté chez Harper's Bazaar et Carolyne Durand, journaliste pour Elle et O, détaillent notamment comment Meghan Markle s'est préparée au risque d'être enlevée.

L'histoire prend place en mai 2018, avant le mariage entre l'ancienne actrice de Suits et le prince Harry. Elle a alors décidé de suivre "une formation intensive sur la sûreté, durant deux jours avec la Security and Surveillance (SAS)", relaie le Figaro Magazine. Cette unité d'élite de l'armée britannique est née pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit aujourd'hui, selon de nombreux spécialistes militaires, d'une référence mondiale au sein des forces spéciales et des unités de contre-terrorisme. En 2018, BFMTV évoquait déjà le sujet, expliquant que la formation s'est déroulée au siège de l'unité à Hereford.

Une expérience "intense et terrifiante"

Confrontée à plusieurs situations de crise, Meghan Markle s'est donc retrouvée dans un cas de kidnapping. Un homme l'a embarqué de force à l'arrière d'une voiture. Puis des officiers qui "tiraient à blanc" sont venus la sauver. Une expérience qui aurait été "intense et terrifiante" pour Meghan Markle.

Qu'est-ce qui avait motivé cet entraînement qui semble pour le moins extrême ? Alors qu'elle commençait à fréquenter le prince Harry, Meghan Markle aurait reçu "des menaces absolument effroyables", précise l'ouvrage. Il pourrait aussi s'agir d'une sorte d'étape obligée pour les nouvelles venues dans la famille royale. En effet, Kate Middleton, l'épouse du prince William, a aussi reçu le même entraînement en 2011.

Meghan était "pétrifiée"

Interrogé par le Daily Express, un ancien officier des forces spéciales britanniques avait dévoilé comment Meghan Markle avait réagi face à l'entraînement. 

Même si Meghan savait que l'ennemi n'était pas réel, je vous garantis qu'elle était pétrifiée. C'est pour cela que l'on utilise des balles réelles, pour qu'elle connaisse le bruit que produisent de réels coups de feu, si elle devait se trouver en situation hostile.

Avec le "Megxit", la sécurité est à nouveau devenue une préoccupation majeure pour le duc et la duchesse de Sussex. Lors de leur arrivée au Canada, Justin Trudeau avait offert de payer pour leur sécurité. Une proposition qui avait provoqué de vives réactions au sein de la population. Au mois d'avril dernier, quand le couple a rejoint les Etats-Unis, certains ont même réclamé le remboursement des frais engagés. Le sujet a aussi provoqué de vifs échanges entre le couple et Donald Trump.