En septembre dernier, Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le tribunal de Paris lui a ainsi infligé une amende de 100 000 euros et l’a condamné à cinq ans de prison, dont trois ferme, avec mandat de dépôt différé. Le 21 octobre dernier, l’ancien président de la République a donc été conduit à la prison de la Santé, afin de purger sa peine.
Mais après vingt jours de détention, la cour d’appel a ordonné sa remise en liberté sous contrôle judiciaire et Nicolas Sarkozy a pu quitter la maison d’arrêt le 10 novembre dernier. Un soulagement pour l’ancien chef d’État de 71 ans, qui a raconté son passage à l’ombre dans un livre, intitulé Le journal d’un prisonnier. Durant son séjour derrière les barreaux, il a néanmoins pu compter sur le soutien de sa femme, Carla Bruni, et de leur fille Giulia, qui lui ont rendu visite en prison.
Des parents inquiets ?
Près d’un mois après sa libération, Nicolas Sarkozy était l’invité du podcast Legend, diffusé ce dimanche 14 décembre, sur YouTube. Guillaume Pley l’a alors interrogé sur l’exposition de sa fille, très populaire sur les réseaux sociaux, avec plus de 112 000 abonnés sur Instagram et presque autant sur TikTok, avant que son compte ne soit supprimé.
De quoi susciter quelques inquiétudes pour ses parents ? "Bien sûr mais c’est une inquiétude pour tout. Pour tous les enfants", a confirmé celui qui fut ministre de l’Intérieur en 2002, ajoutant qu’"en même temps, {il} ne veut pas la brider".
Au risque de la voir être éventuellement confrontée à une vague de haine en ligne ? D'après son père, l’adolescente de 14 ans a les épaules assez solides pour tenir tête à ses détracteurs :
Elle m’a dit : "Tu sais, la seule chose qui m’embêterait vraiment, c’est si tu pensais que je suis faible".
"Là, tu as marqué un but", lui aurait-il répondu, avec un sourire.
D’ailleurs, en tant qu’influenceuse, Giulia Sarkozy est aussi épaulée par sa mère, elle aussi fan des réseaux sociaux. "J’adore partager mon quotidien et avoir une communauté. D’autant que je suis suivie par des personnes adorables", confiait l’ancien mannequin au printemps dernier, auprès de Paris Match.
Car si les vidéos de sa fille font souvent réagir, Carla Bruni lui aurait fait part d’"un conseil majeur" pour faire face aux critiques : "On ne choisit pas toujours ce qui nous arrive mais on choisit la manière dont on y réagit".
La notoriété est une affaire de réaction. Si on n’y pense pas, ça n’existe pas... On peut totalement en faire abstraction. D’autant que deux jours plus tard, ils sont noyés dans le flot…
Giulia Sarkozy admirative de son père
Bien que Nicolas Sarkozy fasse pleinement confiance à sa fille, il a cependant avoué s’être montré un peu moins serein lorsqu’elle a demandé à lui rendre visite à la prison de la Santé. "Giulia a vraiment voulu venir me voir en prison. J’ai hésité, ce n’était pas facile parce qu’elle est toute jeune", a-t-il expliqué à Guillaume Pley.
Mais la petite sœur de Louis Sarkozy a été "formidable", selon son papa, et ses paroles lui ont même mis un peu de baume au cœur :
Quand elle m’a vu, elle m’a dit : "Tu sais papa, même en prison, tu es élégant".
S’est souvenu Nicolas Sarkozy.
Ému, il lui aurait alors soufflé :
Tu vois, dans la vie, on a des places pour aller au foot facilement, mais on peut se retrouver avec une place à la Santé. Il faut accepter les deux.