Le 25 septembre 2025, le verdict est tombé pour Nicolas Sarkozy. Reconnu coupable d’association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen, l’ancien président de la République a été condamné à cinq ans de prison, dont deux fermes avec mandat de dépôt différé. C’est le 13 octobre prochain que le mari de Carla Bruni connaîtra la date de son incarcération.

Dans la foulée, Nicolas Sarkozy a fait appel et a dénoncé la décision de la justice sur ses réseaux sociaux, affirmant que ce qu’il venait de vivre était "d’une gravité extrême".

Nicolas Sarkozy à sa fille cadette: "Tu es une Sarkozy ou tu n'es pas une Sarkozy?"

Face à cette épreuve, Nicolas Sarkozy a pu compter sur le soutien de sa famille. Il a également trouvé la force d’apporter du réconfort à sa fille Giulia, 13 ans, née de son union avec Carla Bruni. Selon les informations de Pascal Praud, l’adolescente n’a pas pu retenir ses larmes après l’annonce du verdict.

C’est sur Europe 1 que le journaliste a dévoilé les coulisses du retour du tribunal. Après l’audience, Nicolas Sarkozy était allé dîner avec ses enfants. En arrivant dans un restaurant italien, les clients présents se seraient levés pour l’applaudir, comme l’a rapporté Pascal Praud. Giulia, émue, aurait laissé couler quelques larmes, avant que son père ne trouve les mots pour la consoler.

"Elle a un peu pleuré. C'est bien normal, elle a 13 ans je crois. Le président Sarkozy lui dit 'mais tu es une Sarkozy ou tu n'es pas une Sarkozy?'", a relaté le journaliste. Cette phrase aurait eu son effet, puisque les larmes de la jeune fille ont fini par disparaître.

Des enquêtes ouvertes pour menaces

Au-delà de l’émotion familiale, la condamnation de Nicolas Sarkozy a provoqué une vague de réactions virulentes. Laure Beccuau, procureure de Paris, s’est exprimée au micro de BFMTV ce mardi 30 septembre 2025. Elle a tenu à dénoncer la haine qui s’abat sur les juges impliqués dans cette affaire très médiatisée.

"Un certain nombre de personnes tentent de se dissimuler derrière les réseaux sociaux. Mais c’est une fable. L’anonymat sur les réseaux n’existe pas", a-t-elle déclaré, condamnant également les "réactions haineuses" observées sur la Toile et qu’elle a qualifiées de "spectre zéro de la pensée".

La juge Natalie Gavadino, qui a prononcé la condamnation, est particulièrement visée par des menaces, ce que Laure Beccuau n’a pas manqué de dénoncer: "On menace la présidente de la tondre, de la guillotiner...". La procureure a précisé que les auteurs de ces messages seraient identifiés et qu’une enquête a été ouverte. L’Union syndicale des magistrats (USM) a, de son côté, signalé à la justice des "menaces de mort".