L’année 2025 aura été quelque peu éprouvante pour Nicolas Sarkozy. Accusé d’association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, il a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Paris, ce jeudi 25 septembre 2025.
Six mois après la fin de son procès, l’ancien chef de l’État a été condamné à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt à effet différé, 100 000 euros d’amende et à l’interdiction d’exercer une fonction publique durant cinq ans, a rapporté France Info.
En revanche, il a été relaxé des chefs d’accusation de corruption passive, de détournement de fonds publics libyens et de financement illicite de campagne électorale. Alors qu’il lui est impossible de faire appel de cette décision de justice, Nicolas Sarkozy devra donc aller en détention dans les jours qui viennent.
Depuis février dernier, celui qui fêtera ses 71 ans en janvier prochain est porteur d’un bracelet électronique, à la suite de sa condamnation à un an ferme pour corruption et trafic d’influence, pour son rôle dans l’affaire Bismuth. Malgré les conditions strictes auxquelles il doit se plier, cela ne l’a pas empêché de s’offrir un séjour de rêve en Italie en août dernier, aux côtés de Carla Bruni.
Tel père, tel fils ?
Présent lors du verdict, c’est en famille que Nicolas Sarkozy a pris connaissance de sa condamnation, qu’il a qualifiée d’"injustice insupportable".
Cette injustice est un scandale. (…) Je ne m’excuserai pas de ce que je n’ai pas fait.
A-t-il lâché face aux journalistes.
En effet, ses trois fils Pierre, Jean et Louis avaient fait le déplacement, tout comme leur belle-mère Carla Bruni. Cette dernière a d’ailleurs manifesté sa colère en commettant un geste loin d'être passé inaperçu. Un peu plus tard, la maman de Giulia Sarkozy a repartagé sur Instagram la story d’une internaute, qui a affiché son "soutien sans faille" au successeur de Jacques Chirac à la présidence de la République française.
Et Carla Bruni n’est pas l’unique membre de la famille Sarkozy à avoir pris la défense du patriarche. Sur ses réseaux sociaux, Louis Sarkozy a lui aussi pris la parole et adressé un tendre message à son père : "Heureux sont les fils de pères braves, de pères grands, bons, justes et tendres. Heureux sont les fils d’hommes honnêtes et droits", a-t-il écrit en légende d’une photo de lui enfant, blotti dans les bras de Nicolas Sarkozy.
Et de poursuivre, clamant haut et fort son admiration pour celui qui l’a élevé :
Quelle chance d’être français. Quelle chance d’avoir un tel père. Continuer, avancer, ne rien lâcher - telle est la nature de son engagement. Telle doit être la nature du nôtre. Heureux sont les fils de France. Et heureux sont les pères aimés.
Un clan soudé
Âgé de 28 ans, Louis Sarkozy a semble-t-il hérité des mêmes ambitions que son père. Après s’être fait connaître en tant qu’essayiste, le fils de Nicolas Sarkozy et de Cécilia Attias a lui aussi décidé de se lancer en politique. Fin 2024, il confirmait son engagement au sein du parti des Jeunes Républicains, lors d’une soirée "aux allures de meeting politique". Une initiative qui a été saluée par plusieurs personnalités politiques de droite.
Comme l’a révélé Le Parisien en août dernier, le futur papa s’est présenté aux prochaines élections municipales de Menton, prévues en 2026, où il s'est installé en début d'année avec sa femme, Natali Husic.
Nicolas Sarkozy a également pu compter sur le soutien de son ex-femme, la mère de Louis, qui s’est dite indignée du verdict du tribunal :
Je suis scandalisée et surtout triste pour notre pays qui a perdu le sens de la justice. Je suis de tout cœur auprès de Nicolas, que je sais être un honnête homme.
A déploré Cecilia Attias, sur son compte X.