Jean Imbert est sorti de son silence. Au mois d’avril dernier, le célèbre chef était accusé de violences conjugales par plusieurs de ses ex-compagnes. Ces dernières avaient témoigné dans les colonnes du magazine Elle. Parmi elles, Alexandra Rosenfeld, qui a récemment pris la parole sur ses réseaux sociaux.
Une enquête ouverte
La compagne du journaliste Hugo Clément a révélé sur Instagram avoir témoigné sous un pseudonyme. « On m’a appelée Éléonore. C’était un faux nom, mais ce que j’ai dit était vrai. Sa défense autour de ce nez fracturé a été de dire “qui se défendait”. Ce qu’il a répondu est faux. Et les personnes présentes ce jour-là le savent », a-t-elle notamment confié.
Dans la foulée, Lila Salet, une autre ancienne compagne du célèbre chef qui s’était exprimée dans Elle, a déposé plainte contre Jean Imbert. Alors que le parquet de Versailles a confirmé, auprès de nos confrères du Figaro, qu’une enquête avait été ouverte pour « violences sur conjoint », Jean Imbert a pris la parole.
"C'est un soulagement"
Ce mercredi 27 août, le chef s’est exprimé sur ses réseaux sociaux. Alors qu’il avait déjà nié les accusations dont il fait l’objet par le biais de ses avocates, Jean Imbert a fait part de son soulagement.
« La justice est saisie, c’est un soulagement, et je n’ai pas de doute sur l’issue de l’enquête. Je ne m’exprimerai pas ici sur ce qui a été dit ces derniers mois, parce qu’on ne peut ni se défendre, ni s’excuser, ni prendre la parole dignement dans le bruit médiatique », a-t-il déclaré dans un premier temps.
Face aux accusations, le chef assure qu’il peut compter sur le soutien de ses collaborateurs. « Je leur dois tout », poursuit-il. Ainsi, il confie avoir pris une décision radicale. « Ma responsabilité aujourd’hui, c’est de ne plus leur faire porter mes tourments. C’est pour eux, par respect, que j’ai pris la décision de me mettre en retrait de mes établissements, le temps que la justice fasse son travail », conclut-il.
L’affaire est désormais entre les mains de la justice.
