« Ce que j’ai vécu, c’était de la violence. » C’est dans un bouleversant post Instagram qu’Alexandra Rosenfeld a révélé avoir subi des violences conjugales par le passé. « Il y a plus de dix ans, j’étais avec quelqu’un », commence-t-elle, avant de revenir sur cette relation destructrice.
"Il m'a mis un coup de tête"
L’ancienne reine de beauté se souvient :
Il m’a mis un coup de tête, une fois. Mais bizarrement, ce n’est pas ça qui m’a marquée. Ce qui m’a abîmée, c’était tout ce qu’il y avait autour. Le mépris, les rabaissements, les silences, les mots parfaitement placés pour me faire douter de moi, de ma valeur. C’était lent, insidieux… l’emprise. Je ne savais même pas que ça s’appelait comme ça. Je croyais que le problème, c’était moi. Je suis restée. Parce que je l’aimais.
Elle explique ensuite comment leur relation a pris fin : « J’ai réussi à partir quand il s’est tourné vers une autre. Je ne servais à plus rien. Il m’a enfin laissée partir. »
Plus récemment, Alexandra Rosenfeld a de nouveau été contactée par cet homme : "En janvier dernier, il m’a envoyé une invitation à Disney, pour ma famille et moi, dans son nouveau restaurant". Si elle y a vu tout d'abord "un geste de paix", Alexandre Rosenfeld n'a pas tardé à comprendre ce qui se cachait en réalité derrière cette invitation. "Il savait qu'un article allait sortir (…) J'ai compris que ce n'était pas de la sympathie qu'il voulait. C'était du silence".
Si elle ne cite pas de nom, beaucoup rapprochent ses confidences de l’affaire Jean Imbert. Le célèbre chef a en effet été accusé de violences conjugales par plusieurs de ses ex-compagnes dans les colonnes du magazine Elle... dont une prénommée Eléonore.
"On m'a appelée Eléonore"
Ainsi, Alexandre Rosenfeld confie avoir été contactées par des journalistes. "Trois autres femmes racontaient des choses… que j’aurais pu écrire", confie-t-elle. Si elle a préféré garder le silence, elle a finalement accepté de témoigner à son tour. “Pas contre lui. Pas par vengeance. Mais pour elles. Pour nous”, précise-t-elle.
Et de poursuivre :
On m'a appelée Eléonore. C'était un faux nom, mais ce que j'ai dit était vrai. Sa défense autour de ce nez fracturé a été de dire "qui se défendait". Ce qu'il a répondu est faux. Et les personnes présentes ce jour-là le savent.
Aujourd'hui, Alexandra Rosenfeld a décidé de ne plus se taire. "Je parle maintenant, parce que j'ai mis du temps à guérir. Je suis restée, parce que j'étais sous emprise", se souvient-elle.
Et de conclure :
Je ne suis pas Eléonore, je suis Alexandra. Et maintenant, je parle.
Bien déterminée à ne plus se taire, l’ancienne Miss France peut compter sur le soutien de ses abonnés.