Jean Imbert, connu pour son parcours à Top Chef et ses prestigieuses adresses, fait face à de graves accusations. Une enquête pour violences conjugales a été ouverte suite à la plainte de son ex-compagne, l'actrice et entrepreneure Lila Salet.

L'affaire prend de l'ampleur, et les détails sont accablants. Selon les informations relayées par l'AFP et confirmées par Lila Salet elle-même, la plainte a été déposée pour des faits qui remonteraient à 2012-2013. Les accusations comprennent des violences physiques et psychologiques, ainsi que des faits de séquestration. Le parquet de Versailles a confirmé l'ouverture de l'enquête pour violences sur conjoint. 

Des accusations graves 

Lila Salet a décrit un climat d'emprise et de violence. Dans sa plainte, elle évoque des gifles récurrentes, infligées "toujours dans un cadre intime, donc sans témoins". Elle relate également un incident survenu lors d'un week-end à Florence, où elle aurait été séquestrée dans une chambre d'hôtel après avoir reçu un SMS d'un ami. 

"Il m’a frappé plusieurs fois au visage et versé du champagne dans les yeux (…). Il n’a plus voulu que je sorte de ma chambre d’hôtel" 

Lila Salet n'est pas la seule à avoir dénoncé le comportement du chef. En avril dernier, d'autres ex-compagnes de Jean Imbert avaient également témoigné dans le magazine Elle, décrivant des schémas similaires.

La défense du chef 

Jean Imbert, par l'intermédiaire de ses avocates, nie fermement les accusations. Ces dernières mettent en avant la prescription des faits et affirment détenir des éléments de preuve prouvant l'innocence du chef.

Si cela était malgré tout le cas, les investigations auraient le mérite de rétablir la réalité des faits tant les éléments matériels – notamment les correspondances, posts et témoignages dont dispose la défense de Jean Imbert – sont nombreux et clairs en dépit de l’ancienneté des faits allégués.

Les avocates de Jean Imbert ont également mis en avant des éléments concernant également les accusations d'Alexandra Rosenfeld, ex-Miss France qui avait témoigné anonymement dans le magazine Elle. Les avocates du chef affirment posséder des preuves de "violences physiques qu'elle-même exerçait" à l'encontre de Jean Imbert.