Officiellement, la date est actée. C'est le 11 mai prochain que le déconfinement doit commencer en France. Si l'affaire a provoqué des remous au sein du gouvernement, on sait déjà que tous les départements ne seront pas logés à la même enseigne. Là où l'épidémie se répand encore trop rapidement, de nouvelles mesures seront annoncées. Mais, selon Olivier Véran, le ministre de la Santé, les choses pourraient encore se compliquer.

Oliver Véran se montre menaçant

Celui que ses proches surnomment "p'tit Bob", ne cache pas que le masque sera probablement obligatoire dans certaines conditions. Mais, comme il vient de le confier au Parisien - Aujourd'hui en France, Olivier Véran craint surtout que le gouvernement ne soit obligé de bouleverser à nouveau son calendrier. L'élément qui pourrait peser fortement ? Le nombre de personnes qui sont en réanimation.

Nous avons un objectif : qu'au 11 mai, il y ait suffisamment peu de malades par jour à tester, tracer et isoler pour réussir le déconfinement

détaille Olivier Véran. Pour que cela marche, il faut notamment que le confinement soit respecté scrupuleusement jusqu'à l'échéance du 11 mai prochain.

Si le confinement est bien respecté jusqu'au bout, le couvercle aura été mis sur la casserole de l'épidémie, et nous pourrons déconfiner progressivement dans les meilleures conditions. Dans le cas contraire, et si le nombre de nouveaux malades devait être trop élevé, la date de lever du confinement pourrait être remise en question et sera appréciée selon les départements.

Très concrètement, selon Olivier Véran, la solution est donc entre les mains des Français. Le ministre de la Santé l'assure, "nous ne prendrons aucun risque avec la santé des Français".

En attendant, comme l'avait déjà laissé entendre Sibeth Ndiaye, il est recommandé aux Français de ne pas prévoir des vacances d'été pour l'instant.