Vitaa a parcouru bien du chemin depuis ses débuts dans les années 2000, lorsqu’elle a décidé de vivre de sa passion pour la chanson. Après avoir enregistré plusieurs maquettes, elle se fait repérer par Dadoo en 2001, qui lui a confié les refrains de ses titres Pas à pas et Oublie. Par la suite, la jeune femme âgée de 18 ans à l’époque a collaboré avec d’autres figures du hip-hop français, telles que Rohff, Nessbeal ou bien Sinik. En 2006, sa chanson Confessions nocturnes, en duo avec Diam’s, la fait connaître du grand public et lance sa carrière.

L’année suivante, elle sort son premier album, baptisé à Fleur de toi, qui sera vendu à plus de 400 000 exemplaires et certifié triple disque de platine deux années après sa sortie. Depuis, Vitaa peut se vanter d’avoir plus de cinq albums à son actif, sans compter ceux en collaboration avec Slimane, ou bien Amel Bent et Camélia Jordana. Et la chanteuse a d’autres cordes à son arc.

Un avis mitigé sur la chirurgie esthétique

En effet, à 42 ans, Vitaa coche de nouvelles cases sur son CV artistique. En 2023, elle a ainsi été la marraine de la saison 11 de la Star Academy, avant que TF1 ne la recrute en tant que comédienne pour faire une apparition dans la série Tout pour la lumière. En parallèle, elle a été choisie pour être l’égérie de Maybelline. 

Toujours aussi rayonnante qu’au premier jour, Vitaa s’est dite ravie et plus qu’honorée d’avoir été recrutée par la célèbre marque américaine de cosmétiques. "C’est un vrai plaisir pour moi. Je suis une grande fan de make-up depuis que je suis très jeune", s’est-elle réjouie dans les colonnes de Télé Magazine.

Cependant, la maman de trois enfants a tenu à nuancer :

Nous sommes dans une ère où nous sommes capables de nous accepter comme nous sommes, d’assumer nos complexes et d’en faire une force. J’essaie de transmettre ça à ma fille.

Si Vitaa ne voit aucun problème au maquillage, qu’en est-il de son avis concernant la chirurgie esthétique ? Même si elle n’y est pas totalement opposée, l’interprète de Ma sœur a toutefois émis quelques réserves quant à cette nouvelle tendance, qui fait fureur auprès des jeunes depuis sa démocratisation dans les années 90. "Je fais beaucoup de soins en institut", a-t-elle cependant admis, précisant qu’elle "trouve que ça change la qualité de la peau".

Des complexes qui n’ont plus lieu d’être

Lancée dans ses déclarations, Vitaa a révélé être passée sur le billard, mais, selon elle, pour la bonne cause :

La chirurgie réparatrice est exceptionnelle. J’y ai eu recours pour ma poitrine parce que j’ai allaité mes trois enfants. Si on l’utilise bien, la médecine esthétique permet de mieux vieillir.

A-t-elle affirmé.

Mais celle qui a été victime d’un home-jacking la veille du réveillon de Noël n’a pas caché que "ce qui {lui} fait peur, ce sont les dérives et les abus" : "J’ai l’impression que la nouvelle génération développe une espèce d’addiction à la chirurgie esthétique et je trouve cela dangereux".

En novembre dernier, Vitaa avait accordé une interview à TF1 Info, au cours de laquelle elle revenait sur ses complexes et indiquait qu’elle n’avait longtemps pas supporté de se voir sans maquillage. Une époque révolue, si l'on en croit ses propos : "Mais avec le temps, j’ai appris à m’accepter. J’ai appris qu’il y a des choses qui marchent et d’autres qui marchent moins", assurait-elle, rappelant qu'"il faut s’accepter".

La clé, c’est ça. Ce n’est pas la chirurgie. C’est de se dire : "Tu es comme ça".