François Bayrou a décidé de prendre en main la dette de la France. Pour cela, le Premier ministre a déjà fait une proposition très décriée qui n’a pas manqué de lui valoir de nombreuses critiques. Malgré tout, il compte bien trouver une solution et n’exclut pas l’idée de pouvoir directement en parler aux Français, bien au contraire.

François Bayrou veut donner la parole aux Français

Alors que le gouvernement profite d’une période de repos, François Bayrou cherche à ce que son plan budgétaire pour 2026 soit enfin accepté par l’opposition et les Français. Pour cela, Le Parisien a rapporté que le mardi 5 août, le célèbre politicien a lancé son podcast FB Direct et qu’une série de vidéos YouTube devrait s’ensuivre.

Le premier numéro de ce nouveau projet était consacré « au cadre général et à la nécessité de désendetter le pays ». Nos confrères rapportent que les Français pourront, dès la semaine prochaine, poser leurs questions à François Bayrou.

« C’est un moment si crucial que je ressens le besoin de parler en direct avec les Français. Pour que chacun d’entre eux, personnellement, se forge une opinion » a déclaré le Premier ministre.

« Je n’ai pas l’impression que la classe politique soit, sauf exception, sur le point d’assumer cette responsabilité. Mais les Français, peut-être. Et comme on a tout le mois d’août et le début du mois de septembre, on a là une période de temps qui peut être utile à une telle prise de conscience » a-t-il ajouté.

À 74 ans, François Bayrou continue d’aller à la rencontre des Français. Il a d’ailleurs prévu un ou deux déplacements par semaine « afin d’aller voir la France qui travaille » avait confié une source au Parisien le 20 juillet dernier.

Cash sur la nécessité d’un plan d’action collectif

Malgré les nombreuses remontrances et oppositions concernant son plan budgétaire, François Bayrou persiste et signe sur la nécessité d’un effort collectif à fournir. Dans sa première vidéo YouTube pour son émission FB Direct, François Bayrou a déclaré :

« Il y a des efforts à faire, ces efforts sont supportables par un pays qui décide de reprendre son destin en main et de ne pas se laisser couler. Si ces efforts sont refusés, alors nous vivrons des moments que beaucoup de pays autour de nous ont vécus et qui exigeront, par force, des sacrifices qui seront beaucoup plus importants que les efforts que nous avons à faire aujourd’hui. »

Son plan permettrait d’économiser 44 milliards d’euros à en croire le Premier ministre. Il a cependant ajouté rester ouvert à « toutes les propositions ».