Autrefois rappeur français adulé, Nekfeu n’a pas sorti d’album depuis 2019, année de parution de son troisième disque intitulé Les étoiles vagabondes. Mais s’il fait aujourd’hui parler de lui, c’est pour une tout autre raison que sa musique. Une raison dont le rappeur de 35 ans se serait bien passé.

Dans la matinée du lundi 29 septembre 2025, Nekfeu a été placé en garde à vue dans le XVe arrondissement de Paris, à la suite d’une plainte de son ex-compagne et mère de son enfant. Comme l’a rapporté Paris Match, cette dernière a accusé le rappeur de "viol", d’"agressions sexuelles" ainsi que de "violences habituelles sur conjoint".

Depuis 2022, l’ex du rappeur a déposé plusieurs plaintes pour des faits similaires, mais toutes ont été classées sans suite par le parquet de Paris.

Nekfeu libéré de sa garde à vue

Selon une source citée par l’AFP ce mercredi 1er octobre, Nekfeu a retrouvé la liberté sans qu’aucune poursuite ne soit engagée contre lui. Le parquet de Paris doit encore décider de la suite : poursuivre les investigations, classer le dossier, citer le rappeur à comparaître ou bien ouvrir une information judiciaire.

Le rappeur se trouve donc dans l’attente du verdict de la justice et reste, bien évidemment, présumé innocent des faits reprochés tant qu’aucune décision n’a été prise.

Une bataille judiciaire qui s’éternise

En novembre 2024, l’ancienne compagne de Nekfeu avait déjà dénoncé des violences physiques et sexuelles par le biais de son avocate, Me Florence Fekom. Ces faits se seraient déroulés tout au long de leur relation de quatre ans. Elle avait également porté plainte pour viol en 2022, à Barcelone, avant que cette plainte ne soit classée sans suite, l’infraction n’étant pas jugée "suffisamment caractérisée". Les autres plaintes déposées avaient elles aussi été abandonnées pour le même motif.

Le rappeur, qui a toujours nié les accusations formulées par son ex-compagne, avait de son côté porté plainte contre elle pour non-représentation d’enfant. En mars 2025, celle-ci a été condamnée à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris.

À la suite de la procédure de divorce, prononcée en mars 2024, la résidence de l’enfant du couple a été fixée chez son père, tandis que la mère a obtenu un droit de visite et d’hébergement.

Jusqu’où cette affaire ira-t-elle encore ?