C'est avec une profonde tristesse que la famille Aznavour a annoncé le décès d'Aïda Aznavour-Garvarentz, la sœur bien-aimée de Charles Aznavour, à l'âge de 102 ans. La nouvelle, partagée par la Fondation Aznavour, marque un nouveau moment de deuil pour le clan, sept ans après la disparition chanteur.

La famille a exprimé sa douleur mais aussi sa gratitude pour la vie d'Aïda : « Nos cœurs sont lourds de chagrin, mais emplis de gratitude pour les années passées aux côtés d’Aïda. Son amour et sa chaleur resteront à jamais avec nous »

Et de poursuivre : “En son départ, nous rendons hommage non seulement à une sœur et une tante bien-aimée, mais aussi à une vie vécue dans la dignité et le dévouement”.

Un lien fraternel indéfectible

Née en 1923 à Thessalonique, Aïda n'avait que 16 mois de moins que son frère Charles. Leur relation était d'une profondeur rare, marquée par une complicité qui a traversé toute leur vie. Charles Aznavour évoquait souvent sa sœur comme un pilier, « l’un des repères constants de son existence et la mémoire vivante de leur famille », a rappelé la Fondation Aznavour dans son message de condoléances.

La Fondation a également partagé des photos émouvantes retraçant leur lien, depuis leur jeunesse jusqu'à l'âge adulte, témoignant de leur sourire partagé et de leur affection mutuelle. Aïda Aznavour-Garvarentz sera inhumée dans le caveau familial de Montfort-l’Amaury, rejoignant ainsi ses proches et son époux, Georges Garvarentz.

"Elle a incarné et transmis les valeurs qui ont façonné la famille Aznavour"

La vie d'Aïda Aznavour fut, selon la Fondation, « un pont entre les générations – témoin d’un siècle de changements, de créativité et de résilience. Elle a incarné et transmis les valeurs qui ont façonné la famille Aznavour : la bienveillance, la loyauté, l’humilité et une foi profonde dans le pouvoir de l’art et de l’humanité ».

Sa disparition laisse un vide, mais son héritage perdure à travers la mémoire familiale et l'œuvre de son frère.