Une période difficile pour l’humoriste... En février 2025, Blanche Gardin confiait à Télérama traverser une période compliquée, se disant “proche du point de rupture”. Connue pour son franc-parler et son humour corrosif, l’humoriste fait aujourd’hui davantage parler d’elle pour ses polémiques que pour ses projets artistiques.
“Je ne reçois plus de propositions de cinéma”
Tout a commencé en juillet 2024, lors de la soirée Voices for Gaza à La Cigale. Aux côtés d’Aymeric Lompret, elle y avait tenu un sketch très controversé. “Bonsoir, je m’appelle Blanche et depuis le 7 octobre, je suis antisémite”, lançait-elle sur scène. Avant d’ajouter : “Il faudrait que je sois islamophobe, comme Sophia Aram. Mais je ne peux pas être islamophobe, parce que je suis antisémite.”
Des propos qui ont suscité un tollé et valu à Blanche Gardin d’être comparée à Dieudonné sur les réseaux sociaux.
Depuis cette polémique, la comédienne affirme être mise au ban du cinéma français. “Depuis le sketch sur Gaza, je ne reçois plus de propositions de cinéma”, confiait-elle déjà à Télérama.
Le réalisateur Stéphane Betbeder, qui avait collaboré avec elle, confirme : “Certains ont réagi négativement quand j’ai dit que je travaillais avec elle.”
Une mise à l’écart qui semble se prolonger. Dans une nouvelle interview pour Première, relayée par Télé 7 Jours, Blanche Gardin explique qu’elle devait initialement être à l’affiche du dernier film de Valérie Donzelli. Officiellement, la réalisatrice a finalement choisi d’incarner elle-même le rôle… Mais Blanche Gardin évoque une autre version.
Mon agent m’a lâchée après la Berlinale à cause d’un pin’s Artists4Ceasefire — pas le slogan le plus vénère du monde, si ? Elle en a profité pour me dire que la vraie raison de mon éviction du Donzelli était que le producteur Alain Goldman refusait de travailler avec ‘une antisémite’ comme moi.

“Les plateaux de cinéma sont des endroits d’humiliation et de violence”
Alors qu’elle recevait encore une ou deux propositions par mois, l’humoriste assure ne plus recevoir aucun appel aujourd’hui. Elle pense payer le prix de ses prises de position, notamment ses critiques envers l’émission LOL : Qui rit, sort ! et Amazon, la société créée par Jeff Bezos et son refus de “faire la promo des films dont elle n’a pas apprécié le processus”.
“Les plateaux de cinéma sont des endroits d’humiliation et de violence. Et je ne peux pas aller vendre une soupe si je sais qu’elle est impropre à la consommation", lâche-t-elle.
Le 12 novembre prochain, Blanche Gardin sera tout de même à l’affiche du film L’Incroyable Femme des neiges. Mais la comédienne ne cache pas son absence de projets pour la suite. Reviendra-t-elle avec un one woman show ? “Plus envie. Depuis le Covid, je n’ai plus de geyser. Mais il va bien falloir que ça sorte, toute cette histoire, que je trouve un moyen de la raconter. Je ferai peut-être un texte", lâche-t-elle.
Affaire à suivre donc...