Jean Imbert n’est plus à présenter. Depuis sa victoire dans Top Chef 3 en 2012, le natif de l’Haÿ-les-Roses, en région parisienne, a acquis une renommée internationale, et peut se vanter d’avoir concocté des bons petits plats pour les plus grandes stars. En juin 2021, il a été choisi pour remplacer Alain Ducasse aux fourneaux du Plaza Athénée et a obtenu sa première étoile Michelin en 2022.

Une belle revanche pour celui qui avait été sévèrement critiqué par certains critiques gastronomiques exigeants. Mais depuis quelques mois, celui qui est désormais multimillionnaire et à la tête d’une vingtaine d’établissements aux quatre coins du monde fait l’objet de graves accusations concernant sa vie privée.

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Jean Imbert @ Boby

Un homme violent ?

Car en avril dernier, le magazine Elle publiait une enquête consacrée à la face cachée de Jean Imbert. En effet, quatre de ses anciennes compagnes l’ont accusé de multiples faits de violences conjugales, dont une qui avait été renommée Éléonore.

Le 19 août dernier, Alexandra Rosenfeld, qui a été en couple avec le restaurateur de 2013 à 2014, a pris la parole sur les réseaux sociaux pour révéler qu’elle était celle qui se cachait derrière le pseudonyme d’Éléonore. "Il y a plus de dix ans, j’étais avec quelqu’un. Il m’a mis un coup de tête, une fois. Mais bizarrement ce n’est pas ça qui m’a marquée", a écrit Miss France 2006, sans nommer son ex.

Et de préciser :

Ce qui m’a abîmée, c’était tout ce qu’il y avait autour. Le mépris, les rabaissements, les silences, les mots parfaitement placés pour me faire douter de moi, de ma valeur. (…) Ce que j’ai vécu c’était de la violence. Je ne suis pas Éléonore, je suis Alexandra. Et maintenant, je parle.

Cette prise de parole a suscité de nombreuses réactions en commentaires. La compagne du journaliste Hugo Clément a eu droit à de nombreux messages de soutien de la part de ses abonnés, de la famille Miss France ainsi que de plusieurs autres personnalités publiques.

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Alexandra Rosenfeld @ Purepeople

Un témoignage nécessaire

Au lendemain de la publication d’Alexandra Rosenfeld, les autres femmes ayant témoigné contre Jean Imbert se sont elles aussi exprimées dans les colonnes du Parisien. Et elles ont toutes souligné l’importance de cette prise de parole, qui, elles l’espèrent, pourrait enfin faire se décider la justice à se pencher sur le dossier :

Ce témoignage change tout. Elle a des preuves, elle n’était pas seule le jour du nez cassé. Il a du pouvoir, beaucoup d’argent. C’est difficile pour nous. Mais on a toutes des profils différents, on témoigne des mêmes procédés à 12 ans d’intervalle. Qu’attend la justice pour ouvrir une enquête ?

A déploré l’une d’entre elles.

Quant à Lila Salet, compagne de Jean Imbert en 2012, celle-ci estime que le témoignage d’Alexandra Rosenfeld les "pousse toutes à avancer". "Je salue son courage, je suis très fière d’elle, de sa trajectoire. Le temps des victimes n’est pas le même pour toutes", a-t-elle assuré.

L’actrice s’est ensuite de nouveau confiée sur le calvaire qu’elle aurait subi aux côtés de Jean Imbert, expliquant avoir "été séquestrée" :

Il m’a frappée et jeté du champagne dans les yeux. À chaque fois que je partais, il entrait dans des folies furieuses.

Si Jean Imbert a (de nouveau) fait intervenir son équipe de communication pour répondre aux accusations de son ex, sa compagne actuelle a été l’une des rares à le défendre. Auprès du Parisien, elle affirmait qu’en quatre ans de vie commune, elle n’a jamais "été victime ou témoin de quelconque comportement qui pourrait s’apparenter à de la violence physique, psychologique ou verbale" de la part du grand ami de Norbert Tarayre. Ce dernier, sollicité par la presse, n’a d’ailleurs pas souhaité réagir à la polémique, prétextant un emploi du temps trop chargé.