“Je ne peux plus garder le silence et doit veiller au respect de mes droits et de ma personne." Ancien proche d’Amandine Pellissard, Vincenzo Caserta a accepté de s’exprimer auprès de Starmag sur l’affaire qui l’oppose à la célèbre maman.
En effet, l'ex-candidate de Familles nombreuses : la vie en XXL avait formulé, sur ses réseaux sociaux, de lourdes accusations à l’encontre de l’olfactothérapeute et créateur de parfums de vie, affirmant vouloir porter plainte contre lui. Des accusations que le principal intéressé dément fermement, preuves à l’appui.
Aujourd’hui, il entend rétablir sa vérité et ne compte pas s’arrêter là…
Tout a commencé suite au passage d’Amandine Pellissard dans l’émission Touche pas à mon poste. À l’époque, la mère de famille faisait face à de nombreuses critiques après avoir annoncé sa reconversion dans la production de contenus pour adultes.
Une situation qui avait ému Vincenzo Caserta. “Je ne comprends pas l’acharnement qu’il y avait sur elle. Je me suis dit : ‘Pourquoi autant de jugement si tout est cadré ?’, car je pensais qu’il y avait un cadre nous”, confie-t-il.
Touché par son histoire, et malgré le désaccord de son entourage, Vincenzo Caserta décide alors de la contacter. “C’est en la rencontrant quelques jours avant son accouchement prématuré que le feeling est passé.” Très vite, l’influenceuse et le créateur de parfums se lient d’amitié. Séduite par son professionnalisme, la mère de neuf enfants n’hésite pas à le choisir comme parrain pour sa petite dernière grande prématurée. Très vite, peut-être trop vite selon lui, car être parrain est un rôle très important, d’autant plus qu’il a un lien particulier avec la grande prématurité.
Une collaboration qui tourne court
Le créateur de parfums décide ensuite de collaborer avec elle : “Je lui ai proposé de lui créer sur mesure une gamme de cosmétiques à son nom. Elle m’a dit qu’elle n’avait pas le temps.” Il lui suggère alors d’utiliser “une gamme déjà existante et commercialisée” qui porterait son nom : “C’est comme ça que l’aventure a commencé.”
Le deal est simple, explique-t-il : “Moi, j’avance tous les frais. Une fois les produits vendus, on retire la TVA. Et sur les bénéfices, il y a 50 % pour l’influenceur et 50 % pour moi. Mais je ne gère en aucun cas sa communication car je suis fabricant".
La gamme est lancée fin septembre 2023. “Ça avait très, très bien marché”, se souvient Vincenzo Caserta. Mais dès le mois de décembre, tout bascule : “Elle a fait une pause et ne communiquait plus sur les produits. Donc les ventes se sont effondrées à une vitesse folle.”
Il poursuit :
En janvier, on a fait le point. Dans son contrat, il était bien indiqué qu’elle avait un droit de regard sur la plateforme des ventes. C’est quand elle a vu les tableaux que, pour elle, apparemment, je lui devais plus de 3000 euros. Je lui ai dit : ‘Mais Amandine, tu comptes la TVA. Moi, la TVA, je la paie. Le client la paie, donc elle est déduite. Là, tu te trompes totalement’. Et ça a pris une ampleur… Du fait que ça ne se vendait plus, elle m’a tout balancé sur la figure. Et ça a commencé comme ça alors que j’étais en retraite spirituelle.
Amandine Pellissard vs Vincenzo Caserta : le procès
En février 2024, Amandine Pellissard s’empare de ses réseaux sociaux pour porter de lourdes accusations contre le parrain de sa fille. Par le biais de ses avocats et huissiers de justice, Vincenzo Caserta dépose alors plainte pour diffamation. Le jugement, rendu le 9 juillet 2024, dont Starmag a pu consulter le compte rendu, a donné raison à Vincenzo Caserta.
Malgré l’absence d’Amandine Pellissard et de son avocat à l’audience, le tribunal statue en faveur du plaignant. Le juge indique notamment :
Ces propos ne reposent sur aucun fait établi. Il convient à cet égard de relever que la défenderesse n'a formalisé, dans les dix jours de son assignation, nulle offre de preuve de la vérité des faits diffamatoires, en application des dispositions des articles 35 et 55 de la loi du 29 juillet 1881. En outre, Madame Amandine Pellissard ne verse aux débats aucune pièce de nature à rapporter la preuve de sa bonne foi et de la véracité des faits qu'elle invoque. Les propos diffusés par Madame Amandine Pellissard sur Instagram portent ainsi manifestement atteinte à l'honneur et à la considération du demandeur, et peuvent dès lors être qualifiés de diffamatoires.
En plus d’une amende à verser à Vincenzo Caserta, Amandine Pellissard a été condamnée à publier le communiqué judiciaire suivant : “Par ordonnance de référé du tribunal judiciaire de Montpellier, Madame Amandine Pellissard a été condamnée pour diffamation publique commise au préjudice de Monsieur Vincenzo Caserta (…)”.
Si Vincenzo Caserta a pu récupérer le montant de l’amende grâce à l’intervention d’huissiers, il attend toujours fermement la publication du communiqué. “À défaut, on va devoir la réattaquer. Et pour le coup, ça va repartir dans un procès”, lâche-t-il.
Un conflit toujours ouvert
Le bras de fer est donc loin d’être terminé. Il y a encore quelques jours, Amandine Pellissard évoquait à nouveau l’affaire sur ses réseaux sociaux, accusant son ancien ami de la harceler. Mais Vincenzo Caserta reste très ferme : "Elle va encore dire des choses mais elle ne sait pas que ça va se retourner contre elle car je ne me sens concerné ni par son propriétaire que je ne connais pas, ni par ses délires consistant à inventer une prétendue page TikTok où je serais harceleur. Je suis fermement opposé à toute forme de harcèlement".
Et d’ajouter :
Je lui demande de prouver par des moyens légaux ce qu’elle avance, y compris concernant la provenance de mes produits, qu’elle prétend, à tort, faire venir de Chine. Les huissiers de justice ont immédiatement constaté l’ensemble de ces propos mensongers publiés dans ses stories le 31 octobre dernier.
Il poursuit :
Je ne suis pas un homme de conflit. Je ne cultive pas le conflit, je privilégie le silence et la discrétion. Mais si l’on me cherche, on me trouve. Il va falloir qu’elle se calme : j’emploierai tous les moyens légaux pour faire cesser ces agissements, car elle joue à un jeu beaucoup trop dangereux. Je ne peux pas laisser des personnes mal intentionnées me salir ainsi.
Avant de conclure avec une pointe d’amertume : “Elle avait tout pour réussir. On dit souvent qu’une personne peut transformer le toc en or, Amandine sait transformer l’or en toc.”
Et s’il devait lui adresser un dernier message ? “Avec l'ex-marraine, nous espérons de tout coeur qu'elle puisse prendre soin d’elle. Qu’elle prenne soin de sa santé mentale.”
Starmag