Si Hinaupoko Devèze a été élue Miss France 2026 le samedi 6 décembre sur la scène du Zénith d’Amiens, elle n’est pas la seule candidate à avoir fait énormément parler d’elle. Une vidéo prise dans les coulisses de l’élection a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine, a publié une story privée dans laquelle elle s’étonnait du Top 12 sélectionné par le comité Miss France. Julie Zitouni, Miss Provence, a alors qualifié les candidates de «grosses p*tes». À la suite de ces propos et malgré les excuses des principales concernées, leurs comités respectifs ont décidé de les destituer de leur titre.

Miss France 2012, Delphine Wespiser a été interrogée sur le sujet par Puremédias le jeudi 18 décembre. Elle n’a pas hésité à donner son avis sans détour, se permettant même une comparaison avec le gouvernement.

Delphine Wespiser : "Au plus haut point de l’État…"

«Encore une fois, on ne peut pas lancer la pierre à ces filles-là quand, au plus haut point de l’État, ça fait exactement la même chose», a-t-elle d’abord déclaré. Difficile de ne pas comprendre la référence faite ici par la jeune femme. En effet, Brigitte Macron fait actuellement polémique après des propos tenus à l’encontre de militantes féministes avant le spectacle d’Ary Abittan.

«Aujourd’hui, les gens se parlent en noms d’oiseaux comme ça. Ça manque de bienveillance et c’est ça le problème. En ce moment, il y a vraiment une chape de plomb sur le pays, une sale mauvaise ambiance, comme à une soirée qui ne prend pas. Aujourd’hui, la France, c’est ça. C’est le genre de soirée où tu demandes l’heure et tu te dis que ça ne va pas. Mauvaise ambiance», a-t-elle poursuivi.

Delphine Wespiser évoque le manque de bienveillance entre miss

Selon Delphine Wespiser, ce qu’il s’est passé dans les coulisses de l’élection de Miss France cette année n’a rien d’exceptionnel. Ce type de situation serait, au contraire, assez fréquent, mais cette fois-ci, la scène a été filmée puis diffusée sur les réseaux sociaux par un blogueur.

«En fait, ce qui s’est passé cette année, c’est peut-être quelque chose qui se passe chaque année mais qui n’est pas filmé. Je me demande combien il a pris, l’ami qui a reçu ce Snap et qui l’a revendu. C’est plutôt ça qui m’intéresse. Je me dis qu’à un certain moment, des gens de confiance, parce que tu n’envoies pas ça à n’importe qui, peuvent te mettre un couteau dans le dos», a-t-elle déclaré au sujet de cette story qui n’était adressée qu’à un public restreint.

Elle a ensuite élargi sa réflexion au comportement humain face à la déception.

«Après, des filles qui ont perdu, qui sont déçues, c’est fréquent. Il y en a certaines qui pleurent, d’autres qui s’isolent, d’autres qui crient au complot, d’autres qui insultent… Malheureusement, c’est un peu l’humain. Parfois, ça manque de bienveillance, mais au bout d’un moment, les gens sont déçus. Qu’est-ce qu’on peut faire ? Il y a 33 filles qui participent, il n’y a qu’une seule gagnante. La gagnante va changer sa vie totalement, pour les autres, ce sera juste un beau moment dans leur vie», a-t-elle conclu.