Produits de mauvaise qualité, retards voire absences de livraison, dropshipping abusif, les plaintes des consommateurs ne cessent d'envahir la toile. Effectivement, ces derniers sont de plus en plus nombreux à constater que les influenceurs ne respectent pas toujours leurs engagements une fois qu’ils touchent leur rémunération. Et les internautes vont plus loin !

Ils dénoncent à présent des placements de produits illégaux. Zoom sur un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur sur la toile.

Des placements de produits illégaux...

Les placements de produits se multiplient sur la toile, et si certains s'avèrent être utiles pour découvrir de nouveaux concepts, d'autres ne font pas l'unanimité. En effet, bon nombre de partenariats sont dénoncés quotidiennement sur des comptes dédiés.

La candidate de LPDLA8 Alix a par exemple mis en place une adresse mail spécifique pour tous les problèmes liés aux placements de produits qu’elle propose. Mais certains ne sont pas aussi bienveillants envers leurs abonnés…

 

 

C’est le cas de Mélanie Amar qui a scandalisé ses followers en faisant la promotion d’un compte Snapchat douteux. En effet, le fameux compte délivre des arrêts maladie et... des cartes handicapés !

Même si elle s'est excusée depuis en expliquant qu'elle avait été victime d'une arnaque, son image a été largement entachée à cause de cette bavure.

 

Autre exemple : Maeva Ghennam a également fait une promotion qui ne passe pas sur les réseaux sociaux. Et pour cause, la star des Marseillais a vanté les mérites d’un miel… Mais pas n’importe lequel ! Selon Maeva et son assistant Akram, ce miel serait un booster d’énergie, générateur de libido.

Il augmenterait également le désir érotique et amplifierait l’adrénaline. Ce n’est pas tout, ce produit aurait le pouvoir de vous rendre plus performant et endurant… Et avant de débuter ce placement, les deux jeunes gens ont abordé le sujet de la sexualité sur Snapchat. Une publicité vraiment limite surtout lorsque l’on sait que la jeune femme est suivie par de très jeunes adolescents.

...aux promotions choquantes

Ricardo Pinto, l’ex de Nehuda invite, quant à lui, son audience à commander des produits auprès d’un vendeur de cannabis via son compte Instagram. Si en France les produits à base de CBD sont autorisés, ceux qui contiennent du THC sont en revanche toujours illégaux.

 

Autre exemple en date, la candidate de LPDLA8 Yamina a fait un placement de produit pour du cannabis. Les internautes sont vite montés au créneau et ont accusé la jeune femme d’encourager sa consommation comme vous pouvez le constater sur le compte de la blogueuse Zohra Pookie :

 

Zoom sur la technique du "Best Friend Effect"

Le « Best Friend Effect » consiste à inciter ses abonnés à acheter sur la base d'une relation de confiance. Et les influenceurs sont prêts à tout pour y arriver. En effet, bon nombre d'entre eux tissent un lien affectif avec leur audience afin de les mettre en confiance.

C'est la raison pour laquelle ils utilisent bien souvent des surnoms comme "mes amours", "mes petits chats" et bien d'autres pour s'adresser à leur communauté. Une pratique dénoncée une fois de plus par de nombreux comptes Instagram dédiés qui considèrent que cela relève de la manipulation.

 

 

Dans tous les cas, les contenus éphémères des réseaux (en ligne 24h seulement) ne permettent pas d'identifier les responsables de ces placements frauduleux. Les contenus illégaux passent donc trop souvent inaperçus compte tenu du nombre de placements en circulation. Autre problème majeur : la majorité des candidats de télé-réalité résident à Dubaï où le cadre juridique n'est pas le même qu'en France.

Certains sont donc très difficiles à épingler. C'est notamment ce qu'a expliqué l'ex animateur de W9, Moundir lors d'un récent coup de gueule sur les réseaux sociaux.

Pour l'heure, on vous invite également à découvrir notre article sur le business florissant du dropshipping.

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà été victime d'une arnaque ou témoin d'un placement de produit sur la toile ? Donnez-nous votre avis en commentaires.