Attention, sujet hautement sensible. A l'occasion du dernier remaniement gouvernemental, Emmanuel Macron et Jean Castex ont décidé de confier le ministère de l'Intérieur à Gérald Darmanin, ancien ministre de l'Action et des Comptes Publics. Mais depuis l'annonce, la polémique ne faiblit pas. En effet, celui qui était aussi maire de Tourcoing, fait l'objet d'une enquête pour viol.

Gérald Darmanin compare une élue à un chien

S'il affirme pouvoir "marcher la tête haute", Gérald Darmanin est critiqué par de nombreux acteurs de la société civile, mais aussi des opposants politiques. S'il a notamment pu compter sur le soutien du chef de l'Etat ou encore de sa collègue Marlène Schiappa, sa nomination continue de faire polémique. Pire encore, les choses ne s'arrangent pas vraiment.

Sur les réseaux sociaux, une blague sexiste datant de 2019 vient de resurgir. A l'époque, alors qu'il dîne avec des élus, Gérald Darmanin aurait été l'auteur d'un dérapage sexiste à l'égard d'Amélie de Montchalin, députée LREM de l'Essonne et actuelle ministre de la Transformation et de la Fonction publiques. Des propos qui avaient alors été rapportés par Le Parisien. 

Les parlementaires, c'est comme les chiens. Il y a les truffiers qui ramènent de grosses truffes, ceux-là, il faut les traiter ; il y a ceux qui ramènent des petites truffes et qu'on fait traiter par des collaborateurs ; et il y a les labradors, comme Montchalin : vous leur mettez une claque et ils reviennent au pied

aurait ainsi lancé Gérald Darmanin.

Une fake news ?

A l'époque des faits, rappelle Gala, un proche de Gérald Darmanin avait expliqué qu'il s'agissait "d'humour". Une ligne de défense radicalement différente de celle choisie par celui qui est désormais ministre de l'Intérieur. Celui-ci dénonçait alors des "fake news".

Manifestement, Amélie de Montchalin et moi avons les mêmes adversaires... Le Parisien se fait porte-parole de fake news. La moindre des choses est de me contacter pour vérifier non ? Inutile de préciser que je démens de tels propos désobligeants.

Le quotidien francilien avait lui assuré maintenir "intégralement" sa version des faits.