Le 16 mars dernier, Emmanuel Macron a demandé aux Français de respecter des mesures de confinement, afin de pouvoir contenir l'épidémie de coronavirus le plus rapidement possible. À la suite de cette allocution présidentielle, environ 17% des habitants du Grand Paris ont déserté la capitale pour rejoindre la province, selon Les Echos. Un exode sévèrement critiqué sur les réseaux sociaux, et auquel a notamment participé le journaliste Bernard Montiel.

Dans l'émission Ce soir chez Baba, qu'il anime depuis son canapé, Cyril Hanouna est revenu au côté de son chroniqueur sur les attaques subies par ce dernier. Et Bernard Montiel a clairement fait comprendre qu'il ne regrette absolument pas sa décision.

"Je m'en fous"

Pour la durée du confinement, fixé jusqu'au 15 avril pour le moment, Bernard Montiel a décidé de se réfugier dans sa propriété située sur la dune de Pilat, dans le sud-ouest de la France. Une décision que le journaliste de 62 ans assume totalement, alors que les professionnels de santé ont critiqué une telle attitude. Ces derniers craignent en effet qu'un tel comportement favorise la propagation du coronavirus dans des zones jusqu'ici épargnées.

Malgré ces mises en garde sanitaires, Bernard Montiel estime visiblement avoir fait le bon choix. Invité à s'exprimer sur le sujet dans Ce soir chez Baba le lundi 30 mars, le chroniqueur a en effet expliqué :

Je suis Bordelais, j'ai cette maison depuis plus de 30 ans et c'est ma résidence principale. Je ne comprends pas que les gens critiquent, je me suis amusé à envoyer quelques images parce qu'on avait droit à quelques balades, de la mer, des rues désertes, certains me l'ont reproché mais très peu, d'autres m'ont dit merci ça nous permet de nous évader de voir autre chose.

Le journaliste a ensuite tenu à adresser un message à ses détracteurs, en ajoutant :

Il y a toujours les pour et les contre, je m'en fous d'ailleurs des contre je garde que le meilleur des gens.

Des explications claires, nettes et précises, mais qui ne risquent pas de convaincre ses "haters".