Plus que quelques semaines avant qu’Angélique Angarni-Filopon ne cède sa couronne. Le 6 décembre prochain aura lieu l’élection de Miss France 2026, au cours d’une soirée qui s’annonce haute en couleurs. En attendant le grand jour, les trente prétendantes au titre ont récemment atterri en Martinique, aux Antilles, afin d’effectuer leur traditionnel stage de préparation. Une étape importante, qui a pour objectif de préparer les jeunes femmes à ce que pourrait devenir leur quotidien en cas de victoire.
C’est aussi l’occasion pour le comité de commencer l’évaluation des prétendantes au titre prestigieux et de se faire un avis sur celles qui figureront parmi les douze demi-finalistes, avant d'être ensuite départagées par les votes du public et du jury au cours de la soirée. Outre le fameux test de culture générale, les jeunes femmes sont aussi jugées sur leur éloquence, leur sens de la camaraderie et de la répartie ou bien leur comportement en général en société. Et sur ce dernier point, il semblerait qu’elles se soient loupées.
Les candidates recadrées par le comité Miss France
En effet, les deux chaperonnes des Miss, Aurianne Sinacola et Cécile Bados, ont apparemment dû hausser le ton après plusieurs débordements des reines de beauté et en ont informé leur hiérarchie. "J'ai commencé à avoir pas mal de retours de différends comme quoi il y a eu des sorties de pistes", a confirmé Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France, auprès de Télé-Loisirs.
En cause, le comportement odieux de certaines Miss envers le staff ou le personnel de l’hôtel où elles séjournent.
On ne peut pas laisser passer ça. Si on ne fait rien, dans une semaine, c'est la débandade totale.
A assuré Frédéric Gilbert, qui est d’autant plus remonté contre ce genre d’attitude car "quatre jours avant, {il} avait insisté sur la politesse, la courtoisie, le code de conduite sur la vie en communauté ".
Si les trente Miss ont donc été réunies pour évoquer ces problèmes de comportement, dans les faits, seulement quelques-unes d’entre elles seraient en réalité concernées. Mais le comité a estimé que la teneur des faits nécessitait une mise au point générale. "Les choses qui se sont passées ne sont pas des choses graves", a néanmoins affirmé le président de la Société Miss France, assurant que le cas échéant, les remontrances auraient été "d’une autre tonalité".
Reçu 5/5
D’ailleurs, son message a été plutôt bien reçu par ses interlocutrices. L’une d’entre elles a ainsi déclaré, toujours auprès de Télé-Loisirs, que les chaperonnes avaient bien fait et "ont raison de remettre les pendules à l'heure": "Je pense qu'on avait toutes besoin de cette piqûre de rappel".
Une autre s’est faite l’avocate du diable :
Parfois, on se lâche un peu et ça peut être mal interprété.
Quoi qu'il en soit, le message a visiblement été entendu par les Miss régionales, qui devraient se tenir à carreau à l'avenir.
Dans une récente vidéo partagée sur Instagram, on peut les voir se passer la couronne de main en main, tout sourire face à l'objectif. Et l'une d'entre elles a visiblement déjà su tirer son épingle du jeu. Il s’agit de Miss Tahiti 2025, Hinaupoko Devèze, qui a tapé dans l'œil du public. Âgée de 24 ans et originaire des îles Marquises, la jolie brune sera-t-elle la sixième Tahitienne à remporter la couronne ?