Ce mercredi 16 septembre 2020, Guillaume Genton était présent sur le plateau de Touche pas à mon poste où il a lu la lettre que lui a adresse Christian Quesada.
L’ancien candidat télé a ainsi écrit :
Pensez-vous vraiment que je vais accorder du temps à quelqu’un travaillant pour une chaîne où depuis 15 mois vous n’avez eu de cesse de manier lynchage médiatique, insultes, diffamation pure et simple et pire, calomnie, au mépris de la plus élémentaire présomption d’innocence.
Et d’ajouter :
Je vous rappelle que les faits pour lesquels j’ai été interpellé sont certes graves et condamnables, mais cela reste des délits, passibles de la correctionnelle, qui, par un aveuglement haineux (motivés par une course au buzz), se sont transformés en un procès cathodique plus virulent que pour Fourniret, Lelandais ou Abdeslam.
Des propos qui ont choqué les chroniqueurs de l’émission. Christian Quesada a également tenu à adresser un message en particulier à Cyril Hanouna :
Vous remercierez votre patron (Cyril H) pour cette phrase collector au sujet de Michel Cymes : ‘Je suis contre l’acharnement médiatique’, Non mais LOL quoi.
Guillaume Genton, producteur de deux documentaires sur l'affaire Christian Quesada, a reçu une lettre du candidat des 12 coups de midi. Il nous dévoile le contenu de la lettre envoyée depuis la prison de Bourg-en-Bresse. #TPMP pic.twitter.com/TuzVusiz6G
— TPMP (@TPMP) September 16, 2020
Christian Quesada s’exprime pour la première fois
Condamné à 3 ans de prison ferme pour « corruption de mineures » et « détention d’images pédopornographiques », Christian Quesada s’exprime pour la première fois. En effet, comme le révèle Touche pas à mon poste sur son compte Twitter, l’ancien candidat des 12 coups de midi est sorti de son silence. C’est via une lettre adressée au producteur Guillaume Genton qu’il a pris la parole.
Invité sur le plateau de la célèbre émission présentée par Cyril Hanouna ce mercredi 16 septembre 2020, Guillaume Genton dévoilera donc le contenu de cette lettre.
Condamné à 3 ans de prison pour "corruption de mineures" et "détention d'images pédopornographiques", Christian Quesada sort du silence dans une lettre adressée au producteur Guillaume Genton. Il sera ce soir sur le plateau de #TPMP pour nous dévoiler le contenu de cette lettre. pic.twitter.com/vGZWes3BsO
— TPMP (@TPMP) September 16, 2020
Les téléspectateurs en colère
Mais force est de constater que la nouvelle fait déjà couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux. Nombreux sont ceux qui s’exaspèrent de voir l’affaire Christian Quesada faire encore l’objet de reportages à la télévision. Une exposition médiatique qui ne fait pas l’unanimité.
Mais pourquoi encore parler de cette personne ?
— Stéphane Larue (@larueofficiel) September 16, 2020
XPTDR Il mérite même pas de passer à le télé ça place es dans un trou noir enfaite ! Merci de lui donner de l’importance..pfff vous êtes vraiment qu’on.
— Yonni ☿ (@yonniphoto) September 16, 2020
Comment osez-vous donner la parole à cet homme ?! C’est honteux….
— cOraL!£ (@cOraly33) September 16, 2020
Retour sur l’affaire
Christian Quesada a été placé arrêté et placé en détention au mois de mars 2019. L’ancien maître de midi avait alors reconnu les faits qui lui étaient reprochés lors de sa garde à vue. Il avait toutefois précisé « n’être jamais passé à l’acte et n’avoir jamais commis d’agression ».
Depuis, il est toujours derrière les barreaux. Il faut dire que les révélations et les témoignages accablants se sont succédé ces derniers mois. Jusqu’à présent, Christian Quesada ne s’était jamais exprimé, laissant uniquement à son avocat le soin de le faire. Mais au mois d’avril dernier, coup de théâtre : quelques heures avant l’ouverture du procès de l’ancien candidat de télé, son avocat, Me Camacho, révèlait ne plus assurer sa défense.
Christian Quesada condamné à trois ans de prison
C’est donc seul, via visioconférence, que Christian Quesada a répondu aux questions du juge. L’ancien champion de TF1 a été condamné à  trois ans de prison et à cinq ans de suivi socio-judiciaire. Nos confrères du Progrès précisaient à l’époque qu’en « cas de non-respect du suivi, il devra effectuer trois années de prison supplémentaires ».
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