À 45 ans, Zaz a trouvé l’amour dans les bras de son mari Joe, un coach sportif mauricien déjà père d’une précédente union. Si la chanteuse s’épanouit en tant qu’épouse et belle-mère, elle n’a jamais donné la vie. Alors que des rumeurs concernant une éventuelle grossesse avaient fait la une il y a quelques mois, Zaz a décidé d’évoquer le sujet dans Le Journal du Dimanche ce 14 septembre 2025.

Zaz a vu ses plans déjoués par le Covid

Alors qu’elle s’apprête à dévoiler son nouvel album Sains et saufs, Zaz s’est confiée sans tabou, révélant que la pandémie de Covid-19 avait mis un frein à ses envies de maternité.

"Tout juste avant le Covid, j’avais décidé de faire une pause. À 40 ans, je venais de rencontrer mon mari, je rêvais de fonder une famille", a-t-elle confié.

"Et là, tout s’est mis à l’arrêt alors que je devais repartir en tournée! Mais voilà que je chope le virus: plus d’odorat et de goût pendant quatre mois. Le flip, et je me replonge dans mes excès: je fume et je bois plus que de raison."

Zaz n’a jamais caché avoir longtemps souffert d’addictions, qui l’ont définie pendant de nombreuses années avant qu’elle ne parvienne à s’en libérer, avec l’aide de celui qu’elle a épousé en 2021.

"Je m’étais construite autour d’addictions. Ces substances étaient mes béquilles. J’ai alors décidé de tout arrêter: la cigarette, l’alcool, même la viande. À quoi sert d’en manger si on prétend aimer les animaux? J’ai commencé par un premier jeûne de trois jours, puis rebelote un mois plus tard pendant dix jours. Et là, je me suis sentie hyper bien."

Cette tragédie vécue très jeune

Durant cet entretien, Zaz a également joué la carte de la transparence en revenant sur une sombre période de son passé à laquelle elle pense encore aujourd’hui.

"À 20 ans, un événement a bouleversé ma vie. Mon petit copain, dont je venais d’être séparée, a été assassiné dans les rues de Bordeaux", a-t-elle déclaré.

"Je passais ma vie dans des teufs techno à me défoncer avec mes potes. Je pensais que ça me faisait du bien d’être avec des gens qui me ressemblaient. Mais la mort de mon copain a été le coup de trop. Je suis tombée dans un trou dont je ne suis sortie qu’au bout de trois jours. En me regardant dans la glace, je ne me suis pas reconnue."

Ce drame a eu l’effet d’un véritable déclic, lui permettant de changer la trajectoire de sa vie et de "couper les ponts" avec les personnes qui ne lui faisaient pas de bien.