Voilà déjà plusieurs années que Zaz s’est fait connaître du grand public. C’est en 2010 qu’elle a attiré l’attention avec son morceau Je veux. Propulsée sur le devant de la scène, l’artiste a enchaîné les titres et a continué son ascension. Aujourd’hui âgée de 45 ans, elle est toujours très appréciée du public.
Ses fans trépignent d’impatience d’écouter les morceaux de son huitième album baptisé Sains et saufs. Son prochain album sort ce vendredi 19 septembre 2025. À cette occasion, Isabelle Geffroy, de son vrai nom, a accordé une interview à nos confrères du Journal du Dimanche. Elle a ainsi fait de rares révélations sur ses addictions passées.
Zaz évoque sa descente aux enfers
La belle-mère de Jayna, la fille de son époux, a bien failli ne jamais devenir la grande artiste qu’elle est aujourd’hui. Et pour cause, son passé a longtemps été lié à la drogue. La chanteuse en parle d’ailleurs dans l’un de ses titres, Au pays des merveilles. Au cours de l’entretien, elle a confié : "À l’adolescence, j’ai explosé. Aucune limite, je me foutais de tout. Ma mère était désemparée. On me plaçait en foyer, je me faisais virer. On me mettait en pension, je fuguais".
Et de poursuivre :
J’étais une écorchée vive qui avait besoin d’expérimenter les choses. C’est vrai que la drogue, à un moment, m’a aidée à le faire. Elle me permettait d’affronter mes peurs, de m’inventer tout un monde. Malheureusement, les drogues dures sont arrivées.
Alors que Zaz, âgée de 20 ans et qui participait à des "teufs technos à se défoncer", sombrait dans la drogue, elle a vécu un terrible drame dans sa vie. Son compagnon de l’époque a été tué. "Mon petit copain, dont je venais d’être séparée, a été assassiné dans les rues de Bordeaux", révèle-t-elle. La jeune femme a eu le fameux déclic après cette tragédie.
La mort de mon copain a été le coup de trop. Je suis tombée dans un trou dont je ne suis sortie qu’au bout de trois jours. En me regardant dans la glace, je ne me suis pas reconnue. Je me suis entendu dire : 'Maintenant, soit tu continues sur cette voie et tu connais l’issue, soit tu arrives à changer'

"Un homme m'a tendu la main"
À l’époque, sa mère ne savait plus quoi faire et elle était "un enfer pour la prof". Une personne est toutefois venue à sa rescousse. Zaz s’est montrée très reconnaissante lors de cette interview.
Un homme m’a tendu la main, comme la juge pour enfants qui avait su m’écouter et que j’ai toujours regretté de n’avoir pu remercier : Denis Hénon, du Conseil régional, m’a dégoté une aide de 26 000 balles pour intégrer une école de musique à Bordeaux. Et je n’ai plus lâché.
Un témoignage émouvant.