Elle n’avait que 19 ans à l’époque et s’est retrouvée prise pour cible par un photographe beaucoup trop entreprenant. Ludivine Langlois s’est confiée au 19:45 sur M6 sur le harcèlement dont elle a été victime il y a près de dix ans de la part d’un photographe affilié au concours de Miss Bourgogne.
Ludivine Langlois victime d’un photographe
Miss Nièvre en 2016, elle préparait alors le concours Miss Bourgogne dans l’espoir de le remporter et de se lancer dans l’aventure Miss France. Malheureusement, elle a fait une très mauvaise rencontre lors de l’élection régionale.
Un photographe, affilié au concours, s’est intéressé de très près à la jeune femme, lui envoyant même des SMS plus qu’explicites : « Tu es encore vierge ? », « Sexy », « Ton homme doit être aux anges », « Tu devrais faire des défilés lingerie, tu cartonnerais », liste-t-elle face aux caméras.
Pendant près d’un an, la jeune femme, âgée de 19 ans à l’époque, a tenté de se défaire du harcèlement qu’elle subissait de sa part.
« Je ne me rendais pas compte à ce moment-là qu’en parlant, je pouvais protéger d’autres jeunes femmes. Je regrette car je reçois des messages d’autres jeunes femmes qui me disent : "Il a fait la même chose avec moi". »
Celle qui n’avait pas osé en parler aux membres du comité à l’époque aimerait que les choses changent.
« Il faut se rendre compte qu’il y a des travers et il faut faire en sorte que ça soit plus contrôlé, plus régulé. »
Sylvie Tellier prend la parole
Les confidences de Ludivine Langlois surviennent alors qu’Hubert Guérin, professeur d’histoire-géographie qui dit être l’ancien collaborateur de Geneviève de Fontenay, a sorti un livre lundi 8 septembre 2025 sur les coulisses du concours, intitulé Miss France : du rêve à la réalité.
Il aurait recueilli de nombreux témoignages anonymes, à en croire ses dires. Plusieurs Miss France ont nié avoir parlé à l’auteur. De son côté, l’ancienne directrice de l’organisation, Sylvie Tellier, n’aurait jamais été ni victime, ni témoin de tels faits.
« Si une Miss m’avait rapporté un tel fait, je l’aurais immédiatement accompagnée pour porter plainte », a affirmé celle qui a ajouté que Geneviève de Fontenay ne laissait jamais les Miss toutes seules et mettait un point d’honneur à assurer leur sécurité, comme l’a fait Sylvie Tellier par la suite.
« Hubert Guérin me cite à plusieurs reprises dans son livre, je n’ai jamais été interviewée. (...) Je prends très au sérieux la question des violences sexistes et sexuelles. Mais l’anonymat, les amalgames et les approximations ne servent pas la cause des victimes. »
« Cet homme raconte n’importe quoi (...) Il a évoqué la période de 90 à 2002 et je me considère outragé que l’on puisse associer mon organisation de l’époque à de telles horreurs. »
Affaire à suivre…