Il y a quelques jours encore, Ségolène Royal supprimait tous ses tweets en faveur de la chloroquine. Face à cette prise de décision, elle avait été contrainte de s'expliquer. L'occasion pour l'ancienne compagne de François Hollande d'afficher son soutien au professeur Didier Raoult, mais de prendre ses distances à l'égard de son traitement. Surtout, pour elle, c'est aussi l'occasion de lancer des piques contre le gouvernement d'Emmanuel Macron. Une stratégie qu'elle affectionne particulièrement ces derniers mois.

Ségolène Royal dénonce une "vengeance" du gouvernement

Estimant visiblement qu'elle n'en a pas encore terminé avec le sujet de la chloroquine, Ségolène Royal a repris la parole sur le plateau de Cnews. Elle a ainsi été interrogée par la journaliste Cécile Cornudet sur la décision prise par le gouvernement d'interdire le médicament dans le cadre des protocoles de soin du coronavirus. Un choix fait par Olivier Véran, le ministre de la Santé, après la publication d'une nouvelle étude scientifique.

Or, pour Ségolène Royal, l'ancien médecin du CHU de Grenoble est allé trop vite.

Olivier Véran est allé trop vite, il s'est dépêché comme s'il avait une espèce de vengeance contre le professeur Raoult, en prenant précipitamment une décision comme celle-ci.

Pour appuyer ses propos, l'ancienne ministre de l'Ecologie s'est appuyée sur l'actualité. Il y a quelques jours, plusieurs médecins internationaux ont en effet demandé des explications sur l'étude. Ils estiment que celle-ci souffre de plusieurs biais méthodologiques. Olivier Véran avait prévenu lui-même le professeur Didier Raoult de sa décision d'interdire la chloroquine. Une décision similaire à celle prise par l'Organisation mondiale de la santé.