Depuis la pandémie de coronavirus, deux groupes s’affrontent : celui qui soutient le Professeur Didier Raoult et l’usage de l’hydroxychloroquine et celui qui émet des réserves. De son coté, le Président Donald Trump semble avoir choisi son camp.

Au mois de mars, Ségolène Royal n’avait pas hésité à également afficher sur la Toile son envie de voir l’utilisation de la chloroquine se démocratiser. Cependant, l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007 a depuis supprimé deux tweets en faveur de ce traitement. Mais c’était sans compter sur le compte "Fallait pas Supprimer" qui a reposté les tweets effacés par l’ex de François Hollande.

Cette dernière écrivait alors :

C'est urgent. Pourquoi encore toutes ces hésitations bureaucratiques incompréhensibles ?! Appliquons : 1. le principe de précaution. 2. le principe de l'utilisation de la meilleure solution connue confirmée par des spécialistes incontestables.

Elle avait également dit :

Soyons solidaires de ces médecins spécialistes incontestés et responsables et laissons-les agir sous leur responsabilité car ces médecins risquent leur vie et savent ce qu'ils font.

Les explications de Ségolène Royal

Face au tollé provoqué par la suppression de ses tweets, Ségolène Royal a pris la parole. Cible de toutes les critiques, elle a tenu à se justifier ce lundi 25 mai sur Radio Classique.

J'assume complètement. Ce n'est pas un sujet, moi j'ai soutenu, et je continue de le soutenir, non pas le médicament en tant que tel, parce que je ne suis pas médecin, mais la façon dont ce médecin était traité !

Elle a précisé :

Régulièrement, je mets mon compte Twitter à jour, en supprimant des tweets qui correspondent à des sujets d'actualité très précis, et je laisse les tweets et les réflexions de fond qui sont durables. Mais ça ne me gênerait absolument pas d'en refaire si en effet il y a à nouveau des polémiques et des agressions contre ce médecin.

Ségolène Royal n’a, comme à son habitude, pas hésité à tacler le gouvernement en terminant ses explications de la manière suivante :

Surtout que c'était à un moment où le gouvernement s'en prenait à lui, mais n'était pas capable de fournir des blouses de protection et des masques aux soignants. C'est vrai que la façon dont le professeur Didier Raoult était traité était particulièrement choquante.

Qu’en pensez-vous ?