Nicolas Sarkozy profite actuellement de ses dernières heures de liberté. Condamné à cinq ans d’emprisonnement, dont trois fermes, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, Nicolas Sarkozy doit rejoindre dans les prochaines heures une cellule de 9 m² à la prison de la Santé, à Paris.

Et selon un proche, il ne bénéficiera d’aucun traitement de faveur.

Patrick Balkany témoigne : “Là-bas, on est un numéro, plus un nom”

C’est Patrick Balkany, ancien maire de Levallois-Perret et ami de longue date de Nicolas Sarkozy, qui s’est exprimé au micro de RTL, face à Marc-Olivier Fogiel. Ayant lui-même été incarcéré en 2019 pour fraude fiscale, il sait ce qui attend l’ancien président.

« Il va rentrer, on va le prendre en photo, on va lui faire sa carte, parce que là-bas, on est un matricule, on est un numéro, on n’est plus un nom », a-t-il confié.

Et de poursuivre :

On va le fouiller, on le met dans une pièce avec un gardien, il se déshabille… on regarde s’il n’a pas d’objet interdit sur lui.

Avant d’ajouter : « Le plus dur, c’est quand vous arrivez dans votre cellule. Ça fait un choc. »

Carla Bruni s’inquiète pour son mari

Patrick Balkany a également révélé avoir échangé quelques messages avec Nicolas Sarkozy : « Je lui ai envoyé des messages, mais Nicolas n’a pas vraiment envie de parler de ça. C’est assez amusant, d’ailleurs, c’est Carla qui téléphone pour savoir comment les choses se passent, comment ça va se passer pour elle, pour venir, qu’est-ce qu’il doit prendre, qu’est-ce qu’il ne doit pas prendre… Enfin, Carla s’en occupe bien. »

L'ancien couple présidentiel devra vivre une séparation forcée, même si Carla Bruni pourra lui rendre visite deux fois par semaine, pendant 45 minutes au parloir. Mais là encore, Patrick Balkany met en garde : « C’est assez déchirant, parce que les trois quarts d’heure passent très vite, et la séparation est toujours très difficile. »

À quelques heures de son incarcération, Nicolas Sarkozy peut compter sur le soutien de ses proches.