C’est l’affaire dont tout le monde parle actuellement. Nicolas Sarkozy connaît désormais sa peine. Le tribunal correctionnel de Paris a en effet rendu son jugement ce jeudi 25 septembre 2025. L’ancien président de la République a été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs.

Le père de Louis Sarkozy a été reconnu coupable "d'association de malfaiteurs" dans l’affaire de financement illégal de sa campagne de 2007. Malgré le verdict, il continue de clamer son innocence. De son côté, Emmanuel Macron a pris la défense des magistrats qui font l’objet de menaces après la condamnation de l’ex-chef de l’État.  

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Nicolas Sarkozy @ DR

Nicolas Sarkozy s’en prend aux magistrats

Président de 2007 à 2012, le mari de Carla Bruni a longtemps été associé à cette affaire politico-financière internationale. Alors qu’il était encore ministre de l’Intérieur français, il aurait reçu une aide financière de la part du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pour sa campagne électorale.

Un financement illégal de campagne qui a conduit à l’ouverture d’une enquête. Et Nicolas Sarkozy n’a pas échappé à la justice. Auprès des journalistes à sa sortie du tribunal judiciaire de Paris, l’ancien président a réitéré ses propos : "J’assumerai mes responsabilités. Je déférerai aux convocations de la justice. Et s’ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison. Mais la tête haute. Je suis innocent".

L’ex-locataire de l’Élysée s’est ensuite confié sur sa condamnation auprès du Journal du dimanche. Il a notamment évoqué l’exécution provisoire de sa peine et a exprimé son mécontentement contre les magistrats.

Emmanuel Macron monte au créneau

Depuis l’annonce de la condamnation de Nicolas Sarkozy, les magistrats se sont retrouvés dans le viseur de ses partisans. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à proférer des menaces. Ainsi, Emmanuel Macron s’est emparé de son compte X. "Les attaques et menaces de mort, anciennes ou récentes, contre plusieurs magistrats sont inadmissibles", a notamment écrit le beau-père de Tiphaine Auzière.

Et de poursuivre :

Les décisions de justice peuvent être commentées ou critiquées dans le débat public mais toujours dans le respect de chacun. Elles peuvent être contestées notamment par l’exercice des voies de recours.

Un coup de gueule qui devrait faire réagir...