Il est rare que l’élection de Miss France se déroule sans au moins un scandale, et cette année ne fait pas exception. Tout s’est joué dans les coulisses du concours. Si Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, est repartie avec la couronne, deux miss régionales, qui n’avaient pas intégré le top 12, se sont laissées aller en privé. Dans une story destinée à un cercle restreint, Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine, s’exprimait ainsi : "Désolée, mais qu’est-ce que c’est ce Top 12 ? Je ne veux pas faire ma rageuse mais c’est quoi ce Top 12 ?", avant que Miss Provence ne la rejoigne pour ajouter : "Il n’y a que des grosses ptes, voilà*".

Suite à la polémique, les deux miss régionales ont pris la parole sur les réseaux sociaux pour présenter leurs excuses concernant les propos tenus dans cette vidéo qui n’aurait jamais dû se retrouver rendue publique.

Deux destitutions communes “avec le soutien de la société Miss France

En dépit de leurs excuses et de leur prise de conscience concernant l’aspect problématique de cette vidéo, les deux jeunes femmes n’ont pas échappé à une sanction radicale prise par leurs comités respectifs. Dans un communiqué officiel, ces derniers ont annoncé leur destitution.

"Les Comités Miss Provence Côte d’Azur et Miss Aquitaine, avec le soutien de la société Miss France et de l'Amicale des Délégués Régionaux, prononcent la destitution de Julie Zitouni, Miss Provence 2025, et de Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine 2025".

Ils ont justifié cette décision en expliquant que les paroles et l’attitude des miss dans la vidéo polémique "sont en totale contradiction avec les valeurs que nos comités s’efforcent de défendre".

"Le rôle d'une miss régionale est d'être ambassadrice de sa région, un visage de sérieux, de respect et de responsabilité, notamment auprès des jeunes femmes qui s'identifient à elles", ont-ils ajouté.

Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine, aurait porté plainte

Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine, ne souhaiterait pas en rester là. En effet, selon les informations du journaliste Clément Garin sur X, elle aurait déposé plainte contre le blogueur Aqababe, qui a diffusé cette vidéo privée sur les réseaux sociaux, ainsi que contre les personnes qui la lui ont envoyée.

Obtiendra-t-elle gain de cause ? Affaire à suivre…

Par la suite, Clément Garin a poursuivi ses révélations au sujet de cette affaire, affirmant avoir reçu le témoignage d’une personne ayant assisté à la soirée Miss France 2026. Celle-ci lui aurait rapporté la raison de l’insulte proférée dans cette vidéo, à découvrir dans la publication ci-dessous. Certaines miss du Top 12 auraient eu des remarques grossophobes envers d'autres candidates.