Le 6 décembre 2025, Hinaupoko Devèze a vécu son rêve éveillé. Au terme d’une soirée haute en couleurs qui s’est déroulée au Zénith d’Amiens, celle qui représentait Tahiti a été élue Miss France 2026, succédant à Angélique Angarni-Filopon.

Si la jeune femme de 23 ans a terminé ex aequo avec Miss Nouvelle-Calédonie, elle a cependant bénéficié de la règle de la priorité au vote du public, qui a eu le dernier mot. Une victoire qui laissait présager une année de rêve, mais qui a été ternie par des scandales.

De nouvelles Miss rebelles ?

En effet, cette année, le prestigieux concours s’est retrouvé au cœur d’une polémique. Peu après l’élection d’Hinaupoko Devèze, une vidéo a fuité sur les réseaux sociaux, dans laquelle on peut voir Miss Aquitaine, Aïnhoa Lahitete, et Miss Provence, Julie Zitouni, copieusement insulter les candidates retenues dans le top 12.

Immédiatement recadrées par le comité, les deux jeunes femmes ont alors été priées de présenter leurs excuses publiques. Cependant, elles n’auront pas échappé à une sanction implacable. Pour avoir manqué au règlement, Aïnhoa Lahitete et Julie Zitouni ont été destituées de leur titre de reine de beauté par les comités régionaux. Et elles ne sont pas les seules à avoir fait parler d’elles pour de mauvaises raisons.

Victoire Dupuis, Miss Normandie, a elle aussi été pointée du doigt, après avoir aimé des commentaires haineux sur ses réseaux sociaux, critiquant le sacre d'Hinaupoko Devèze. Autant d’incidents successifs qui dressent le tableau d'une promotion qui, apparemment, a été quelque peu difficile à gérer.

Une nouvelle génération déroutante ?

Ce vendredi 12 décembre 2025, le magazine Public en a remis une couche en dévoilant les coulisses de la préparation du concours, qui n’aurait pas été de tout repos pour les organisateurs. Selon les informations d’une source proche du comité, les difficultés allaient bien au-delà de quelques cas isolés. Car les Miss se seraient montrées particulièrement dissipées, voire parfois insolentes. "Elles n'ont jamais été aussi impolies et indisciplinées à ne pas écouter les consignes", a balancé l'informateur.

Comme si l'absence d'un vrai chaperon, à la façon de Sylvie Tellier, Cindy Fabre ou Geneviève de Fontenay avait joué. Il y a eu des vrais clashs entre candidates durant la préparation.

Peut-on lire dans les colonnes du magazine.

Des révélations qui font écho aux rumeurs qui avaient déjà circulé le mois dernier, lors du voyage de préparation des Miss en Martinique. Certaines d’entre elles auraient eu un comportement odieux envers le personnel de l’hôtel où elles séjournaient. Ce que Frédéric Gilbert n’a pas laissé passer. "On ne peut pas laisser passer ça. Si on ne fait rien, dans une semaine, c'est la débandade totale", avait déclaré le président de la société Miss France auprès de Télé-Loisirs, expliquant avoir dû "resserrer la vis" face à ces débordements.

Longtemps dirigé par Geneviève de Fontenay, qui encadrait les participantes d'une main de fer, le concours Miss France est ensuite passé sous la direction de Sylvie Tellier, Miss France 2002, tout autant exigeante que celle à qui elle a succédé. En 2022, cette dernière a claqué la porte, remplacée par Cindy Fabre, qui ne sera restée que trois ans en fonction et n'a pas été conviée à l'élection de Miss France 2026.