Michael Jackson est décédé il y a plus de 10 ans maintenant et le moins que l'on puisse dire, c'est que la star de la pop reste encore une énigme. Et pour cause, le chanteur fait l'objet de sérieuses accusations de pédophilie. Plusieurs victimes présumées dénoncent depuis de nombreuses années les agissements de Michael Jackson. Et parmi ces victimes présumées figure Wade Robson, un chorégraphe australien.

Aujourd'hui âgé de 38 ans, celui-ci clame haut et fort depuis maintenant près de 10 ans avoir été victime de Michael Jackson durant son enfance. C'est en 2013 que le danseur a déposé plainte. Selon lui, l'entourage et les sociétés de production de l'artiste ont leur part de responsabilité dans toute cette affaire.

Nouveau rebondissement judiciaire

En 2013, Wade Robson n'avait donc pas hésité à attaquer les salariés des sociétés du chanteur qui d'après lui "servaient d’entremetteurs entre les familles des petits garçons et Michael Jackson", comme le rappelle Le Figaro. Toujours en pleine procédure judiciaire, la victime présumée vient de perdre son procès en appel réalisé à Los Angeles. Le juge a estimé que l’Estate, la société qui gère aujourd'hui la succession de la star de la pop, n’avait pas de pouvoir légal sur le chanteur car ce dernier était propriétaire à 100% de ses sociétés.

Selon le juge, il était impossible à l'époque, pour l'Estate de protéger le jeune danseur. Mais d'après l'avocat californien de Wade Robson, il est évident que ces sociétés gérant les droits de Michael Jackson n'ont pas su protéger les victimes présumées du chanteur. C'est pour cette raison qu'il estime aujourd'hui qu'elles sont bel et bien fautives dans cette affaire.

Wade Robson, déterminé dans son combat

Et même si "cela fait trois fois que Wade Robson perd devant un tribunal", comme le rappelle l'avocat de l'Estate de Michael Jackson, le chorégraphe semble toujours aussi déterminé dans son combat ! En effet, celui-ci ne compte pas lâcher l'affaire. Wade Robson envisage de faire de nouveau appel "jusqu’à la Cour Suprême s’il le faut". Le processus judiciaire est donc loin d'être terminé...