Révélée dans Les Princes et Les Princesses de l'Amour 8, Luna Skye revient de loin. En effet, la jeune femme a payé très cher sa dernière intervention de médecine esthétique, qui a bien failli virer au drame. Luna a souhaité faire augmenter la taille de son fessier, grâce à un BBL (Brazilian Butt Lift). Une pratique qui a le vent en poupe chez les candidates de télé-réalité et qu'elle s’imaginait sans conséquence.
Mais au lieu d’une dizaine d’injections d’acide hyaluroniques prévues, Luna en a reçu près de 80, à son insu. "Il faut savoir que j’étais endormie et que quand on passe par un professionnel de santé qui est reconnu, encore plus dans notre pays natif, on a confiance", a-t-elle expliqué dans le documentaire Les scandaleuses dérives de la médecine esthétique, disponible sur RTL Play. Elle a précisé au passage que le praticien était l’ami intime des personnes qu’elle fréquentait à l’époque.
Un véritable calvaire
Quelques semaines après l’intervention, qui se serait déroulée dans des conditions sordides, Luna a “commencé à ressentir des douleurs et des effets secondaires”. Son corps a très mal réagi au produit et la jolie blonde a commencé à développer une infection sévère, nécessitant une hospitalisation d’urgence en octobre 2021.
Mais dans un premier temps, malgré les examens et traitements, les médecins ne sont pas parvenus à identifier la bactérie en cause. "On me donnait tellement d’antibiotiques que les résultats étaient tout le temps faussés. C’était un peu le jeu du chat et de la souris entre les médecins, la bactérie, les bons antibiotiques… c’était très compliqué", s’est souvenue Luna, qui est restée hospitalisée près de six mois et n’est pas complètement tirée d’affaire.

En effet, cette infection s’est ensuite développée en septicémie, dont Luna subit toujours les conséquences aujourd’hui. "Je n’ai toujours pas repris mes activités normales", a-t-elle avoué. Pourtant, au moment de l’intervention, le praticien lui avait assuré qu’il n’y aurait "zéro risque", que l’acide hyaluronique est "un produit fait naturellement par le corps", et qu’elle pourra reprendre une vie normale dès le lendemain.
Aujourd’hui, je suis à presque 18 interventions pour le retirer et il y a encore plein de produit dans mon corps.
A révélé l’ex de Paga.
Une prise de parole nécessaire
Cette terrible expérience a profondément changé le regard de Luna sur la chirurgie et la médecine esthétique, qui s’est banalisée depuis les années 90 : "Notre corps, ce n’est pas un vulgaire vêtement qu’on change comme on veut. Chaque chose qu’on entreprend a des répercussions irrévocables", a tenu à rappeler celle qui regrette également la douleur qu’elle a pu infliger à ses proches.
J’ai beaucoup de regrets d’avoir fait souffrir les gens autour de moi à cause de ce choix. C’est pour ça qu’il faut faire très attention.
Se disant victime d’une faute médicale, Luna veut faire de son cas un exemple pour alerter les jeunes, et surtout les influenceurs, qui seraient tentés de répondre à l’appel du bistouri :
Je veux aider toutes les personnes qui sont victimes de ces mêmes erreurs. (…) Quand on est médiatisé, on est approché par des cliniques qui proposent des interventions gratuites ou rémunérées. La tentation est énorme. Mais il faut garder la tête sur les épaules.
Elle a d’ailleurs affirmé recevoir de nombreux messages de personnes en détresse sur les réseaux sociaux, victimes de chirurgiens peu scrupuleux, voire d'imposteurs qui se disent professionnels : "J’essaie de leur parler, de les écouter, de les orienter vers des avocats ou de les aider à relativiser. Parce que beaucoup sont brisés après ça, ils n’ont plus confiance en rien ni personne", a-t-elle déploré.
Le témoignage de Luna Skye est à retrouver dans le documentaire Les scandaleuses dérives de la médecine esthétique, disponible sur la plateforme RTL Play .