Léna Situations était l’invitée de Quotidien ce mardi 18 novembre 2025 pour présenter son nouveau livre, Encore Mieux. Elle s’est longuement confiée sur le harcèlement en ligne qu’elle a subi et sur la façon dont elle l’a surmonté.

Léna Situations évoque le harcèlement qu’elle a subi en ligne

Révélée grâce à ses vlogs sur YouTube, Léna Situations, de son vrai nom Léna Mahfouf, s’est imposée comme l’une des créatrices de contenu les plus populaires de sa génération. Devenue une véritable star, celle qui a reçu de vives critiques au Festival de Cannes 2025 a réalisé une ascension fulgurante, malheureusement ponctuée de revers.

En effet, la notoriété lui a aussi attiré quelques soucis. Par le passé, l’influenceuse aux 11 millions d’abonnés a été la cible d’attaques répétées sur les réseaux sociaux. Une épreuve marquante qu’elle n’a jamais vraiment cachée.

À l’occasion de la sortie d’Encore Mieux, son deuxième livre de développement personnel, Léna Situations était invitée sur le plateau de Quotidien ce mardi 18 novembre 2025. Face à Yann Barthès, celle qui a décroché son premier rôle au cinéma a évoqué la pression liée à l’exposition publique et la manière dont elle parvient désormais à affronter les critiques. “Je suis aidée par mes proches, beaucoup. Depuis le début, j’ai les mêmes amis. J’ai appris à plus verbaliser ce que je ressentais”, a-t-elle confié.

“Aujourd’hui, je suis peut-être anesthésiée…”

Comme elle l’a expliqué lors de son interview, Léna Situations revient de loin. À ses débuts, la YouTubeuse se souvient avoir “perdu le contrôle”, déstabilisée par les critiques. “Si j'avais vraiment fait quelque chose de terrible, si j'avais tenu des propos graves, si j'avais arnaqué des gens, si j'avais bâti quelque chose sur le mensonge, OK, parlons-en ! Mais en fait, à un moment, j'ai vraiment eu du mal. Ce qui dérangeait, c’est que je sois là. C’était juste moi, ce que je représentais”, a-t-elle déploré.

Et d'ajouter : “Aujourd’hui, je suis peut-être anesthésiée à tout ça. Je suis anesthésiée, mais ce n’est pas que je m’en fous. Ça me met mal à l’aise de le dire à voix haute que je suis anesthésiée parce que ça ne veut pas dire qu’il faut le banaliser. Et ça veut pas dire que la clé c'est vraiment d'être anesthésié. Non, on devrait même pas passer par là”.