À 37 ans, Jeremstar profite de sa notoriété pour prendre part à une nouvelle cause qui lui tient très à cœur. En effet, en plus de divertir son public en proposant des interviews décalées de célébrités ou encore du contenu cocasse, l’influenceur est également devenu un fervent défenseur du bien-être animal. Et il ne fait pas les choses à moitié pour revendiquer ses convictions, malgré les critiques et les polémiques que suscitent ce nouveau combat.
Ainsi, en 2023, il avait chamboulé l’organisation de la Fashion week, en apparaissant vêtu d’un costume de serpent ensanglanté, avant de s’allonger au sol lors d’un défilé Louis Vuitton pour dénoncer l’usage des peaux de reptiles dans l’industrie de la mode. La marque française est réputée pour utiliser de la peau de crocodile ou de serpent pour confectionner ses articles de maroquinerie ou d’autres pièces, vendus à des milliers d’euros.
Des conséquences traumatisantes
Cette action militante, menée avec l’association PETA, avait fait grand bruit et valu à Jeremstar d’être interpellé, sous les flashs des photographes. Mais pas de quoi visiblement le refroidir puisque le jeune homme a voulu frapper un grand coup une nouvelle fois, pour dénoncer les maltraitances animales.
Ce vendredi 19 septembre 2025, c’est à Nîmes que l’ancien blogueur spécialiste de la télé-réalité a de nouveau affiché ses positions. Alors que la feria des Vendanges battait son plein, il a fait irruption dans les célèbres arènes de la ville, brandissant une pancarte sur laquelle était inscrit "F*ck la corrida", provoquant la stupeur au sein de l’assistance. Rapidement maîtrisé et expulsé par les agents de sécurité sous les huées des spectateurs, Jeremstar a ensuite été arrêté par les forces de l’ordre, avec deux autres militants.
Néanmoins, cette opération coup de poing, encore une fois préparée avec le soutien de PETA France, a été saluée par de nombreuses personnalités, comme le danseur Maxime Dereymez, Milla Jasmine ou encore Cassandra Jullia.
"Ça a été extrêmement éprouvant"
L’initiative de Jeremstar a eu des conséquences immédiates, auxquelles il n’était pas préparé. Placé en garde à vue dès vendredi soir, le créateur de contenus y est resté 48 heures, avant d’être libéré ce dimanche 21 septembre, dans l’après-midi, comme l'a confirmé le parquet de Nîmes. Et il n’est pas près d’oublier son passage forcé au commissariat.
Sur son compte Snapchat, il est revenu en détail sur les conditions de sa garde à vue, qu’il a qualifiée de "véritable traumatisme". "Ça a été extrêmement éprouvant. De base ça ne devait être que 24 h, ça a été prolongé. Tout ça a pris des proportions vraiment hallucinantes", a-t-il déploré, dans sa story.
Mais ce qui l’a certainement le plus marqué, ce sont surtout les images qu’il a pu voir, juste avant d’être conduit dans sa cellule.
Je crois que ce qui m’a vraiment le plus choqué et traumatisé, c’est cette image que j’avais quand j’étais dans ma cellule : des taureaux que j’ai vus quand j’ai été arrêté par la police, juste avant d’être placé en garde à vue, ils étaient dans des bennes.
S’est-il souvenu.
Et d’ajouter qu’"après avoir été éjecté de l’arène, {il} voyait des espèces de tracteurs, des camions, qui passaient devant {lui} et qui enlevaient tous les cadavres des taureaux qui avaient été tués" :
C’était horrible. Je suis resté 48 h en garde à vue avec ces images-là.
A-t-il déclaré, ne pouvant retenir ses larmes, face à l'objectif de son téléphone.