Bonne nouvelle pour Jeremstar. L’influenceur, qui a perturbé une corrida vendredi 19 septembre, a retrouvé la liberté ce dimanche après-midi. Après 48 heures de garde à vue, il a pris la parole sur les réseaux sociaux.
Jeremstar a retrouvé la liberté
Jeremstar a été interpellé vendredi soir à Nîmes pour avoir interrompu une corrida en brandissant dans l’arène un tissu blanc portant l’inscription “F*CK LA CORRIDA”. Si l’influenceur a été relâché après sa garde à vue, l’affaire n’est toutefois pas terminée.
En effet, Jeremstar devra comparaître devant la justice pour "intrusion dans une enceinte sportive troublant le déroulement de la compétition". Selon Le Parisien, "il a reçu, comme les deux autres militants, une convocation par officier de police judiciaire (COPJ), une mesure de convocation directe à une audience devant le tribunal".
Cette initiative a rapidement enflammé les réseaux sociaux, récoltant le soutien de certaines organisations pour la défense des animaux. "Nous avions planifié cette action depuis plusieurs mois avec lui", a révélé Anissa Putois, responsable de la communication et des campagnes de Peta France.
Sur ses réseaux, celui qui a été victime d’une arnaque affirme ne pas regretter son geste. "Aussi éprouvantes qu'aient été les conditions de la garde à vue, elles ne sont rien comparées à ce que subissent les taureaux. Et si j'ai dû passer deux nuits en cellule pour me battre pour eux, je l'ai fait volontiers", a-t-il affirmé.
Rappelons que cet acte militant avait parfaitement été préparé. “Je suis bien arrivé en France, je ne sais pas quand je pourrai vous reparler. Il y a des choses que je n’accepte pas. Je vais donc agir à ma façon, peu importe (sic) les conséquences. Il est possible que je fasse de la garde à vue, mais ce n’est pas grave”, avait déclaré Jérémy Gisclon de son vrai nom après son voyage au Rwanda.

Une vieille affaire
Ce n’est pas la première fois que le blogueur se retrouve devant la justice. En 2020, une plainte avait été déposée contre lui par Bruno Etenna. Ce dernier affirmait avoir réalisé plus de 200 vidéos entre 2012 et 2017 sans être déclaré ni rémunéré.
Lors du procès, le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis et une amende de 5 000 euros. Mais le 17 octobre 2023, la 31ᵉ chambre du tribunal correctionnel de Paris a prononcé la relaxe. La justice a estimé qu’il n’existait aucune relation de subordination entre les deux hommes.