Le 29 avril, le calendrier de déconfinement a été dévoilé. À partir du 19 mai prochain, les musées, les commerces non-essentiels, les cinémas et les théâtres pourront rouvrir. Ça sera la même chose pour les terrasses de cafés et de restaurants. Et eux pourront rouvrir même en intérieur à partir de juin.

Sur toutes les représentations des différents lieux concernés par la réouverture ou non, un seul demeure obstinément accompagné d’une croix indiquant qu’aucune date de réouverture n’est prévue. Les boîtes de nuit.

Jean Roch très énervé

Et cette fermeture sine die inquiète beaucoup les patrons de ces établissements exsangues d’un an de fermeture. Et ce, alors que les discothèques vivent sur les recettes de chaque jour plus que sur la trésorerie.

Jean Roch, patron du célèbre VIP Room à Saint-Tropez a donc poussé un véritable coup de gueule le 29 avril alors qu’il était invité dans C à vous :

C'est une profession qui paie des impôts, qui répond à toutes les demandes du système français mais par contre elle, on n'en parle jamais, on n'essaye pas de trouver des solutions.

"Ma crainte, c'est qu'il n'y en ait plus"

Jean Roch s’est ensuite lancé dans un véritable plaidoyer pour sa profession :

C'est un métier où les gens se rencontrent alors ne croyez surtout pas que les bars ou les restaurants vont remplacer les discothèques parce que ce n'est pas vrai du tout. Si le problème c'est le fait d'être enfermés alors donnez-nous des espaces, faites des dérogations, trouvons des solutions pour que cette profession puisse survive. S’il faut un passeport vaccinal pour aller dans les clubs, mais qu'on le fasse !

Car en attendant, les quelque 1700 boîtes de nuit françaises demeurent closes. Et des dizaines de milliers de personnes sont en difficulté. Jean Roch possède une crainte, celle que si l'on attende trop, "Il n'y en ait plus".