Début 2019, la reine Elizabeth II voit bien que son petit-fils, le prince Harry et son épouse, Meghan Markle, éprouvent des difficultés au sein de la famille royale et souhaitent plus de liberté. Elle rappelle alors son ancien secrétaire privé, congédié sur demande des princes Charles et Andrew, Sir Christopher Geidt. Ce dernier est réputé pour son sens de la diplomatie et son intelligence en matière de gestion de crises pour élaborer un plan concernant le jeune couple et son avenir officiel.

La souveraine qui, à cette époque, a déjà nommé le prince Harry président du Queen’s Commonwealth Trust, un organisme chargé de soutenir "les jeunes leaders du monde entier qui sont les moteurs d'un changement social positif", invite Meghan Markle à rejoindre son époux en tant que vice-présidente.

Un statut d'autonomie inédit

Une stratégie visant à l’intégrer davantage au sein de la famille royale, comme le rapporte le Daily Mail qui tire ses informations du livre La bataille des frères centré sur le fossé entre William et Harry.

Cette fonction aurait permis au prince Harry et Meghan Markle de pouvoir vivre en dehors du Royaume-Uni, en leur offrant un statut d’autonomie inédit. Mais ils restaient tout de même rattaché à la couronne britannique.

Le plan est bon mais mal négocié

Elizabeth II n'a pas oublié ses jeunes années, quand son époux, le prince Philip, servait en tant qu’officier de marine à Malte, de 1949 à 1951. Elle vivait également sur l’île, profitant d’une existence simple et proche des gens ordinaires. Autant dire que la reine a bien entendu le souhait de Meghan Markle et du prince Harry de partir pour retrouver un peu de liberté. Elle pense ainsi à l’Afrique du Sud comme résidence pour eux.

Une idée soumise au couple qui semble intéressé. Seulement, le nouveau secrétaire particulier de la reine, Sir Edward Young, chargé des négociations pour ce plan, n’a pas le talent de son prédécesseur ou du moins, pas sa vision d’ensemble. Refusant de dépasser des points de détail et de lâcher du lest, son entêtement a abouti au départ fracassant et bien connu de Meghan et Harry... Un déparnon seulement du Royaume-Uni, mais également de leurs engagements au sein de la famille royale.