Les vacances sont terminées, place à la rentrée ! La plupart des programmes télé ont fait leur retour et certains ont vu leurs équipes remaniées. Ainsi, pour la nouvelle saison de son émission diffusée sur RMC, Apolline de Malherbe a été rejointe par une nouvelle recrue. Et pas des moindres puisqu'il s'agit de Manuel Valls, ancien Premier ministre de 2014 à 2016 sous le gouvernement de François Hollande.

 Manuel Valls @ EFE
Manuel Valls @ EFE

L'homme politique était présent ce mercredi 1er septembre sur le plateau d'Apolline Matin. Et comme l'avait annoncé Le Parisien en juillet dernier, il interviendra également une fois par semaine sur BFMTV pour débattre avec Alain Duhamel.

Une reconversion inattendue

Voilà donc un retour surprenant pour Manuel Valls, qui ne veut visiblement pas quitter la scène médiatique française. Après avoir quitté son poste de Premier ministre en 2016, il se déclare candidat en 2018 aux élections municipales de Barcelone, sa ville natale, en 2019. Élu conseiller municipal de la capitale de la Catalogne, Manuel Valls a démissionné le 31 août dernier.

Sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste, les chroniqueurs de Cyril Hanouna ont évoqué le virage professionnel de l'homme de 59 ans. Et Guillaume Genton n'a pas hésité à dévoiler le cachet que toucherait l'ancien bras droit de François Hollande.

"Un salaire raisonnable"

L'expert des médias a ainsi révélé à ses collègues ce jeudi 2 septembre combien serait rémunéré Manuel Valls par émission :

BFMTV voulait absolument un ancien politique de premier plan en plateau, donc ils ont demandé à tous les anciens ministres. Manuel Valls a accepté. Il sera payé, j'ai son salaire, 300 euros par émission.

Un montant qui a visiblement surpris les chroniqueurs. Géraldine Maillet l'a néanmoins jugé "raisonnable" avant de faire part de son point de vue :

Manuel Valls voulait vraiment devenir chroniqueur politique. On n'est pas allé chercher tout le monde et lui en dernier.

De son côté, Raymond Aabou ne s'est pas montré tendre envers le compagnon de Susana Gallardo :

À la base, il voulait faire une carrière politique en Espagne. Ça s'est planté. Il a dit : "Je reviens en France". Ça s'est planté. Maintenant, il fait chroniqueur pour 300 balles. Ça va se planter.

Sur la Toile, les internautes ont également réagi et ne se sont pas montrés plus bienveillants :

Pauvre Manu, personne ne veut de lui.

Et nous, on peut payer pour qu'il ne vienne plus nulle part.

Qu'en pensez-vous ? À votre avis, Manuel Valls réussira-t-il à faire ses preuves en tant que chroniqueur politique ? L'avenir nous le dira.