Donald Trump est plutôt du genre rancunier. L'ancien président américain n'a visiblement toujours pas digéré sa défaite à la dernière élection présidentielle américaine. Il a contesté la victoire de Joe Biden pendant plusieurs jours, soutenu par des milliers de ses partisans.

Le 6 janvier 2021, ces derniers sont des centaines à prendre d'assaut le Capitole, forçant l'entrée et envahissant le bâtiment. Un évènement surréaliste qui a été comparé à une tentative de coup d'État et entrainé de vives réactions.

Banni des réseaux sociaux

Donald Trump a très vite saisi l'impact des réseaux sociaux, dont il a largement fait usage durant sa campagne et son mandat. Il ne ratait ainsi jamais une occasion de réagir à chaud sur l'actualité ou de faire part de ses opinions, parfois controversées.

 Donald Trump @AFP
Donald Trump @AFP

Aussi, après avoir vivement appelé ses partisans à assaillir le Capitole alors que le Congrès y était réuni pour valider la victoire de Joe Biden, Donald Trump a été banni de la plupart des réseaux sociaux. Une injustice et une censure inacceptables pour le mari de Melania Trump, qui a décidé de porter plainte contre les plateformes Google, Facebook et Twitter.

Donald Trump exige de récupérer l'accès à ses comptes

C'est dans son club de golf de Bedminster, dans le New Jersey, que l'homme d'affaires de 75 ans a annoncé qu'ils poursuivait en justice les trois entreprises et leurs PDG. Donald Trump estime que Google, Facebook et Twitter sont responsables d'une "censure illégale, inconstitutionnelle" :

Aujourd'hui, aux côtés de l'America First Policy Intitute, je dépose, en tant que principal représentant , une action collective majeure en justice contre les géants de la tech comprenant Facebook, Google et Twitter, ainsi que leurs patrons Mark Zuckerberg, Sundar Pichai et Jack Dorsey.

Voilà donc une nouvelle affaire judiciaire qui devrait faire les choux gras de la presse américaine. D'autant plus que Donald Trump a bien l'intention de récupérer son poste de chef d'État. Il prépare déjà sa prochaine campagne. Complètement absorbé dans ce projet, le septuagénaire enchaîne les meetings et en serait même venu à délaisser sa femme, dont il semble ignorer tout de ses activités.