Personnalité TV des français, Jean-Pierre Pernaut vient de faire une annonce choc. Le présentateur vedette de TF1 va en effet dire adieu à son JT de 13 heures. Le septuagénaire craignait de faire la saison de trop.

Mais alors que les téléspectateurs s'attendaient à voir Jacques Legros lui succéder, c'est l'aveyronnaise Marie-Sophie Lacarrau (France 2) qui prendra les commandes de l'un des temps forts de la journée de la chaîne.

Ce jeudi 17 septembre, le journaliste, qui présentera son dernier JT le 18 décembre prochain, s'est confié sur LCI. Face à Darius Rochebin, l'époux de Nathalie Marquay a évoqué son avenir professionnel ainsi que crainte de contracter le covid-19.

 Jean-Pierre Pernaut et Nathalie Marquay
Jean-Pierre Pernaut et Nathalie Marquay

"J'ai eu peur du Covid"

Jean-Pierre Pernaut n'a pas vécu sereinement le début de l'épidémie de coronavirus au printemps dernier. Fragilisé par un cancer de la prostate, dont il est aujourd'hui guéri, le présentateur avait toutes les raisons de s'inquiéter pour sa santé au vu de son âge. À 70 ans, le journaliste aurait pu se mettre en danger en se rendant quotidiennement dans les studios de TF1. Consciente de ce problème, la chaine a fait en sorte qu'il puisse continuer à travailler de chez lui. Un soulagement pour ce père de quatre enfants qui désire avant tout les voir grandir :

J'ai eu peur du COVID et le confinement a été une période de trois mois très longue chez moi où avec ma femme on a beaucoup discuté de la suite.

A-t-il expliqué.

"Si je l'attrape, je crève"

Darius Rochebin a ensuite indiqué que l'entourage de Jean-Pierre Pernaut avait confié à quel point il était angoissé par la maladie.

Si je l'attrape je crève.

Avait dit le journaliste au début de la crise sanitaire.

Des propos qui ont à nouveau fait réagir le présentateur :

Ah oui , il se trouve que je suis fumeur.

A-t-il ajouté en précisant qu'il n'avait "pas peur de la mort" et qu'il exerçait un certain lâcher-prise quant à cette éventualité. Avec son épouse et ses enfants, ce natif d'Amiens a vécu un confinement très strict qui l'a aidé à comprendre ce que vivaient alors les français :

J'ai vécu ce confinement de l'intérieur et je le racontais un peu tous les jours et je comprenais les gens qui en avaient ras le bol de tourner en rond chez eux.

Conclut-il.

Cet automne, le septuagénaire devra continuer à redoubler de vigilance.