Depuis le début de l'été, le mouvement #FreeBritney a pris de l'ampleur sur les réseaux sociaux. Les fans de Britney Spears s'inquiètent du sort de leur idole, qui est sous tutelle depuis maintenant douze ans. C'est désormais le père de la star, ainsi que son avocat, qui gèrent les revenus de la star, qui n'a plus son mot à dire concernant ses finances ou l'éducation de ses deux enfants.

Une situation qui scandalise les fans de la chanteuse, qui se réunissent toujours plus nombreux sous le hashtag #FreeBritney sur Twitter, depuis le mois de juillet.
Les twittos reprochent à James Spears d'exercer un contrôle total sur sa fille, en plus de vouloir profiter de son argent. L'ancien agent immobilier a répliqué en accusant ses détracteurs de "conspirationnistes".

Une star sous contrôle ?

Dans les nombreux commentaires sous les publications de Britney Spears sur Instagram, les internautes semblent convaincus que les poses qu'elle met en scène, souvent dans les mêmes vêtements, sont signe d'une détresse évidente. L'interprète de Baby One More Time aurait le regard fuyant et le ton de sa voix ne serait pas naturel.

"Le monde entier ne sait rien"

James Spears s'est défendu des accusations des internautes via des propos relayés par le New York Post le 1er août dernier et a qualifié le mouvement #FreeBritney de "blague" :

Tous ces conspirationnistes ne savent rien. Le monde entier ne sait rien. Je dois déclarer chaque centime dépensé à la justice chaque année. Bon sang, comment pourrais-je voler quoi que ce soit ?

Le père de famille de 68 ans a précisé qu'il préférerait ne pas avoir à parler de cette affaire en public :

J'aime ma fille. J'aime tous mes enfants. Mais c'est notre affaire. C'est privé.

Avant d'ajouter que ceux qui adhèrent au mouvement lui font vivre un véritable calvaire :

Des personnes sont espionnées et visées par des menaces de mort. C'est horrible. Nous ne voulons pas de ce genre de fans.

Un mouvement populaire

Plusieurs stars, telles que Miley Cyrus ou Rose McGowan, ont manifesté leur soutien au mouvement #FreeBritney. Selon une pétition qui a réuni plus de 100 000 signatures, Britney Spears "n'aurait pas le droit de conduire, de voter, de voir des amis ou dépenser son argent sans permission".

Des informations totalement fausses d'après Charlie Ebersol, ex petit-ami de la star qui a répondu au New York Post :

Absolument pas.

D'ailleurs, la chanteuse avait demandé à ses fans l'année dernière de "ne pas croire tout ce qu'ils lisent ou entendent". Mais était-elle vraiment à l'origine de ce message ?