L'affaire avait fait couler beaucoup d'encre. En janvier 2021, Coline Berry portait plainte contre son père, le comédien Richard Berry, pour "viols et d'agressions sexuelles sur mineur de 15 ans par ascendant". Des accusations que l'acteur a toujours démenties. Après des mois d'enquête, l'affaire a été classée sans suite, comme l'ont révélé nos confrères de BFM TV.

L'avocat de Coline Berry réagit

"Cette procédure a été classée sans suite du fait de l'acquisition de la prescription de l'action publique", précisé le parquet de Paris à la chaîne info. Une décision qui n'a pas manqué de faire réagir Patrick Klugman, l'avocat de Coline Berry. Ce dernier a ainsi déclaré :

Coline Berry a dénoncé les faits effroyables qu’elle a subis dans son environnement familial pendant une grande partie de sa jeunesse, en sachant parfaitement qu’ils étaient prescrits.

Et d'ajouter :

Je salue la décision du Parquet, qui après une enquête longue et minutieuse, prend acte de la prescription et les estime ainsi suffisamment caractérisés et donc vraisemblables. Personne ne pourra plus dire que Coline Berry est une menteuse, mais simplement que les faits ne peuvent plus être poursuivis.

 Coline et Richard Berry @ PhotoNews
Coline et Richard Berry @ PhotoNews

Une condamnation pour diffamation

Coline Berry avait également porté plainte contre la compagne de son père à l'époque, à savoir Jeane Manson. Coline Berry accusait la chanteuse d'avoir été complice, mais également d'avoir fait partie de la secte "Les Enfants de Dieu". Des propos démentis par la principale concernée, qui a porté plainte pour diffamation.

Les deux femmes se sont retrouvées devant les tribunaux. Un procès qui a été marqué par un incident particulièrement violent. En effet, Pascale Louange, l'actuelle épouse de Richard Berry, a giflé Coline Berry lors de cette audience. Si la fille de Richard Berry a été condamnée pour diffamation, elle ne lâche rien. En effet, elle a décidé de faire appel de ce jugement. "Je me battrai pour moi, ma famille et toutes les autres victimes que l'on continue de vouloir faire taire", confiait-elle à l'époque.